• Les Algériens pointaient du doigt les disfonctionnement au niveau de la VAR
• Mais la VAR a bien fonctionné
• Les experts témoignent
La semaine dernière, une partie de la presse algérienne a relayé un Fakenews comme quoi, la VAR n’aurait pas fonctionné correctement. Mais ces informations sans fondement ont été démontées.
« Éliminée dans la polémique face au Cameroun (1-2, ap) en barrage retour de la Coupe du monde 2022, l’Algérie a déposé un recours auprès de la Fifa pour contester l’arbitrage de Bakary Gassama. Pointée du doigt car accusée d’avoir mis des caméras en nombre insuffisant, ce qui aurait empêché la Var d’analyser ¬correctement plusieurs situations litigieuses, l’ENTV, la chaîne de télévision publique algérienne, s’est comme prévu défendue à travers un documentaire diffusé ¬vendredi soir. «La Var ne s’est pas arrêtée», a d’abord assuré le média. «Les arbitres de la Var ont remercié nos équipes pour le bon travail qu’elles ont accompli lors de ce match. On a travaillé avec la Var pour poser chaque caméra selon les règlements de la Fifa.» Il en faudra plus pour se laver les mains dans ce dossier ¬brûlant ! », relève lequotidien.sn
« Il y a un opérateur NSM « réalisateur VAR » qui a la main sur les images. Il a tous les angles que lui fournissent les douze caméras. Il peut revoir les actions plusieurs fois et en même temps. Il peut zoomer sur les images en vue de confirmer à l’arbitre qu’il y a erreur ou pas », a expliqué Belkout. « Je ne peux pas en tant que réalisateur refaire les ralentis 5 à 6 fois parce que le match se poursuit et que la priorité est au direct. Je choisis les meilleurs angles et j’en repasse deux ou trois. Quand j’ai un peu de temps, je repasse une quatrième fois. Mais lorsque le jeu se poursuit, je dois revenir au direct ». Concernant l’ouverture du score du Cameroun, Yazid Belkout a tenu à faire le distinguo entre la réalisation télé et la réalisation du VAR qui, elle, offre plusieurs images. « Nous avons repassé les images (de l’action du but camerounais) 5 fois », a affirmé Belkout. « Le VAR aurait dû s’arrêter sur l’action. Dès que le but a été inscrit, l’arbitre Gassama était en discussion avec la chambre du VAR, pourquoi n’était-il pas allé vérifier alors que la charge sur Mandi était patente ? Sans le VAR, l’arbitre aurait dû siffler la faute », précise même le consultant et ancien arbitre Mohamed Zekrini qui rappel fermement que Gassama était suffisamment bien placé pour suivre toute la scène litigieuse.
« Par ailleurs, un journaliste qui était présent dans le camion de l’ENTV lors du match a tenu à démentir la rumeur selon laquelle le VAR a connu une panne durant près de 3 minutes qui aurait empêché l’arbitre gambien de consulter le “replay” validant ainsi expressément le but du Camerounais Choupo-Moting. Le journaliste précise que le gardien algérien, Rais M’bolhi, est resté au sol de longues minutes après le choc avec son défenseur Aïssa Mandi. « Pendant ce laps de temps, l’action litigieuse a été repassée 5 fois. Comment dire que la VAR s’est arrêtée pendant 3 minutes ? C’est une fake news, malheureusement », a-t-il expliquéAbondant dans ce sens, le réalisateur Yazid Belkout a expliqué qu’à la mi-temps du match il s’était entretenu avec des techniciens tunisiens qui étaient proches des arbitres du VAR. « Je leur ai demandé si la VAR s’était effectivement arrêtée de fonctionner ou s’il s’était passé un quelconque problème technique. Ils m’ont répondu que non, que tout était OK », a-t-il dit. », renchérit lagazettedufennec.com