L’enseignant-chercheur Jean Crépin Soter Nyamsi a été en communication directe avec le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), comme lui-même le garantit sur les réseaux sociaux.
C’est au lendemain du geste d’humeur de Samuel Eto'o Fils au Qatar devenu très discuté sur les médias et les différentes plateformes sociales.
Il est très certain qu’il n’y a pas d’acte qui ne soit sous-tendu par une raison. Le comportement de Samuel Eto'o Fils est violent. Il est naturellement à condamner.
Mais avant de jeter la pierre, tout le monde veut savoir les causes. Pourquoi Samuel Eto'o Fils qui paraissait si souriant dans la foule après le match du huitième de finale entre le Brésil et la Corée du Sud s’est rapidement laissé emporter de la sorte ?
C’est la question que tout le monde se pose. Les faits eux sont là. Samuel Eto'o Fils a bien donné un coup de pied sur la poitrine du youtubeur algérien qui est revenu à la charge pour accuser le patron de la fédé d’avoir acheté l’arbitre du match retour des barrages entre l’Algérie et le Cameroun.
C’est le match de tous les problèmes. Pendant plusieurs mois, même la Fédération algérienne de football (FAF) n’a pas lâché le morceau. Elle a usé de toutes ses forces et de toutes ses relations pour faire revenir la FIFA sur ce match. Mais tous les efforts ont été vains.
Jean Crépin Soter Nyamsi affirme que « le président de la Fecafoot, Samuel Eto'o Fils a été verbalement insulté avec des propos très amères à entendre par le caméraman algérien hier à Doha et ceci a entraîné une réaction du président Samuel Eto'o Fils ».
Il révèle que Sam a été traité de sale karlouche et bien d'autres propos. « Karlouche » est un mot injurieux qui veut dire « personne à peau noire, originaire d'Afrique subsaharienne ou des Antilles ».
En réalité soutient l’allié, « Samuel Eto'o Fils représente certes la Fédération du football camerounais » et donc « il défend aussi l'image de son pays partout où il se trouve. Connaissant les Algériens solidaires et loyaux à leur pays, ils n'accepteront jamais qu'un autre pays ou un ressortissant leur manque autant de respect ».