Le 2e vice-président de la CAF maintient que les propos d’Ahmad Ahmad étaient basés sur des informations émanant du Cameroun faisant état des inquiétudes liées aux travaux préparatoires de la CAN 2019.
Pour lui, ces propos ont permis de faire bouger les préparatifs du côté du Cameroun. «Il [Ahmad] a émis des réserves sur cette organisation et, depuis, les gens ont repris sérieusement les travaux. Il y a eu un sursaut.
L’essentiel, pour nous, c'est la bonne organisation de cette CAN», estime Constant Omari dans une interview accordée à Le Voix de l’Amérique.
Monsieur Omari fait savoir que la CAF n’a pas d’agenda caché en ce qui concerne la CAN 2019: «La CAF ne vise que l'organisation d'une compétition dans les meilleures conditions pour les joueurs. C'est pour cela que le cahier des charges prévoit l'amélioration des stades, la qualité des hôtels, des terrains d'entrainement et de la production télé. C'est ce qui compte. Je ne pense pas qu'en mettant cela en exergue, on vise autre chose que la meilleure CAN possible».
Au Cameroun, le Président de la République, Paul Biya, a signé ce vendredi un décret portant création du Comité local d’organisation. Jeudi, il a fait savoir que «le Cameroun sera prêt le jour dit». Mais, les propos d’Ahmad Ahmad continuent d’alimenter les débats. D’aucuns estiment que le Cameroun mérite un respect de la part de la CAF. C’est d’ailleurs l’avis de Francis Mveng, membre du comité exécutif de la fédération camerounaise de football, dans la vidéo ci-dessous:
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