La gestion que fait Samuel Eto'o Fils de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est toujours sur beaucoup de lèvres.
Le cas André Onana à la Coupe du monde au Qatar n’a rien arrangé. Au contraire, il n’a fait qu’empirer les choses.
Entre autres anomalies détectées autour des Lions indomptables au Mondial, il y a l’exclusion du gardien André Onana qui n’a pas participé aux deuxième et troisième match de groupe contre la Serbie (3-3) et le Brésil (victoire d’un but à zéro).
Dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, on peut entendre Rigobert Song Bahanag évoquer la raison de la mise à l’écart du gardien titulaire André Onana.
Le technicien camerounais dit : « Les Vincent Aboubakar, Choupo-Moting, Zambo Anguissa, les grosses têtes je leur parle, toi tu es qui pour que je ne puisse pas te parler ?
J’ai stoppé les entraînements, j’ai demandé à tout le monde d’aller au vestiaire. Déjà tu as gâté mon entrainement. Le président (Samuel Eto'o Fils, ndlr) était dans les tribunes et il a tout vu.
On retourne à l’hôtel, il va voir le président. A l’hôtel au lieu de venir me parler, il va voir le président. Et le président l’a envoyé je ne sais où. Il ne connait pas l’homme ».
Une partie de l’opinion publique est sûre que cette conversation a été prévue et mise en scène par le camp directoire pour salir à jamais le joueur que tout le monde verrait comme un coupable.
Le prêtre jésuite Père Lado est monté au créneau pour avertir les populations : « Pourquoi tant d’Africains confondent critique du travail mal fait avec haine de celui qui l’a fait ? ».
En effet, l’homme de Dieu est convaincu que « la plus grosse pathologie collective héritée de quarante (40) ans de gabegie du régime Biya, c’est la complaisance dans la médiocrité ».
Par conséquent, « si on ne tire pas les leçons de la gestion médiocre de Samuel Eto'o Fils et Rigobert Song Bahanag au Qatar, même la CAN de 2023 va nous échapper. Si la Fecafoof était Etoudi, c’est que nous sommes déjà en prison pour délit d’opinion. Quelle milice ».