Les travaux de construction du complexe multisports d’Olembe (dans le 1er arrondissement de Yaoundé) sont en cours. Le stade d’Olembe accueillera comme bien d’autres retenus une partie des rencontres de la coupe d’Afrique des nations de 2019. Mais en attendant, 52 familles autochtones yanda et tsinga trinquent. Déguerpies depuis 2015 aux fins de construction de cette infrastructure sportive, ces communautés n’ont toujours pas été indemnisées encore moins recasées.Ces familles ont saisies le 18 avril dernier la Ligue nationale de défense des personnes défavorisées(Linadpdef) pour faire entendre leurs voix.
Les travaux de construction du complexe multisports d’Olembe (dans le 1er arrondissement de Yaoundé) sont en cours. Le stade d’Olembe accueillera comme bien d’autres retenus une partie des rencontres de la coupe d’Afrique des nations de 2019. Mais en attendant, 52 familles autochtones yanda et tsinga trinquent. Déguerpies depuis 2015 aux fins de construction de cette infrastructure sportive, ces communautés n’ont toujours pas été indemnisées encore moins recasées.Ces familles ont saisies le 18 avril dernier la Ligue nationale de défense des personnes défavorisées(Linadpdef) pour faire entendre leurs voix. Dans une correspondance adressée au chef de l’Etat, Paul Biya le 6 mars 2017, les 52 familles se plaignent de ce qu’elles n’ont plus de terres pour cultiver ni construire. Dans la lettre adressée au Linapdef,ces communautés autochtones soulignent que l’espace cédé à l’Etat pour la construction du stade d’Olembe comportaient des sources d’eau potables, des cultures, des plantes médicamenteux et des tombes qui ont été détruites.En 2008, une commission préfectorale a été créée afin de recenser, indemniser et recaser les populations déguerpies. Jusqu’à ce jour, rien n’a été fait, d’après les familles expropriée.