• La CAN est en cours au Cameroun
• Le pays vise l’organisation de la Coupe du Monde 2030
• Un universitaire de Douala déballe toutes les possibilités
La Coupe d’Afrique des nations est en cours au Cameroun. Le pays de Samuel Eto’o ambitionne déjà grand pour la Coupe du Monde 2030.
En effet, le Cameroun pense déjà à accueillir la Coupe du Monde 2030. S’il en tient à son désir, le pays de Paul Biya devra soumettre sa candidature au Conseil de la FIFA avant sa réunion du Congrès, le 31 mars prochain.
Cette hypothèse est émise par Alphonse Bernard Amougou Mbarga. Selon, cet universitaire de Douala, le pays de Samuel Eto’o peut désormais se « lancer dans la bataille pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 ».
« Après la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, le continent africain peut et doit se positionner pour la coupe du monde 2030 conformément à la vision rotative voulue par la FIFA. Au sortir de la coupe du monde 2022 au Qatar, pays arabe et asiatique, de la triple organisation Mexico-USA-Canada de 2026, il est logique que la coupe du monde 2030 soit organisée en Afrique », indique-t-il dans sa chronique.
Au stade actuel du cahier des charges de la FIFA, l’organisation de la coupe du monde exige de disposer d’au moins 9 stades aux normes. À ce jour et sans encore être candidat, le Cameroun en dispose 7 répondant aux exigences de la FIFA.
« En réussissant le pari d’une CAN à 24 équipes, le Cameroun est prêt et peut se jeter dans la bataille d’une coupe du monde certes à 48 participants. Dans le cadre d’une coupe du monde de football tous les deux ans comme le veut l’actuel président de la FIFA, combien de pays africains peuvent se porter candidats à une telle organisation ? À l’exception de l’Afrique du Sud, du Nigeria, le Cameroun est le pays d’Afrique noire qui offre de réelles possibilités. De plus, dans la plupart des pays africains, la vie politique et économique se résume à la capitale et à une petite ville secondaire, le Cameroun offre un large éventail de villes secondaires en dehors de la Capitale Yaoundé et de Douala la grande métropole économique », a-t-il ajouté.
« L’autre modèle serait une co-organisation avec le grand voisin Nigerian, afin de partager les risques et les projets. Le sport est devenu un puissant levier de développement. Et la SND 2020-2030 peut s’y ancrer facilement. En investissant dans le sport, le Cameroun investit non seulement dans les infrastructures sportives, mais aussi affine ses infrastructures hôtelières, hospitalières, son système de transports (routes, aéroports, ports et autres), révise ses systèmes de communication et de télécommunications, montre sa capacité à gérer les risques, vitalise son économie. Et par-dessus toutes choses se projette sur le monde. Le sport et singulièrement le football sont des puissants instruments de diplomatie et de langage géopolitique et géostratégique. Le Cameroun l’a bien compris et sur ce chemin, rien ne lui sera épargné. Et à lui de ne pas donner les armes à ses ennemis pour l’attaquer et nuire à sa réputation », a-t-il conclu.
Il faudra tout de même que les officiels se prononcent eux-mêmes sur la question qui sera d’un intérêt général pour les Camerounais.