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Eto’o c’est mon idole - Gaëlle Enganamouit

Etoo Cest Mon Idole Selon Gaelle1 Gaëlle Déborah Enganamouit

Sat, 19 Nov 2016 Source: press-sport.com

Gaëlle Déborah Enganamouit nous a accordé un entretien exclusif. A quelques heures du coup d’envoi de la CAN de football féminin 2016, l’attaquante vedette des lionnes indomptables du Cameroun a fait le tour de nombreux sujets.

Quelle appréciation faites-vous de la préparation du Cameroun en vue de cette CAN 2016 ?

J’ai suivi les matchs que mes coéquipières ont disputés. Pour moi il n’y a pas de doute sur leur niveau. J’ai confiance en elles, je sais qu’elles savent se battre, ce sont des lionnes. Quant à leur défaite face à la Tanzanie, c’était une petite chute. Dans la vie, elle est parfois importante même si on aime toujours gagner. Elles ont aligné plusieurs matchs sans défaite. Il fallait ça pour voir les lacunes. Mais je sais que le coach va corriger ces erreurs et on va rectifier le tir.

Auriez-vous le temps de fondre dans le groupe en deux jours seulement ?

Je ne pense pas que c’est un problème. Nous avons joué longtemps ensemble. Ce n’est pas un problème si j’arrive à deux jours parce que la majorité du groupe me connait. On a passé une coupe du monde ensemble et moi aussi je sais comment elles se déplacent sur le stade. Donc, il n’y aucun un souci, ça va donner.

Que peut-on attendre de vous à l’occasion de cette CAN ?

Ce qui nous attend n’est pas facile mais nous allons nous battre pour donner le meilleur de nous-mêmes et redonner au peuple camerounais le sourire parce qu’il le mérite bien. En dix jours, j’ai joué des matchs et marqué quatre buts. Je pense qu’avec le moral que j’ai en ce moment, je vais apporter un plus à l’équipe. Je viens donner un coup de main à mon équipe. Au vu du travail que le coach a abattu avec mes coéquipières, je pense que nous allons nous battre que ce trophée reste ici.

Faut-il reconnaitre que vous venez de loin parce que la blessure aurait pu vous empêcher de disputer cette CAN.

Oui, j’étais inquiète. Lorsque je me suis fait mal, le diagnostic a révélé des ligaments croisés mais Dieu merci après ce n’était pas le cas. C’était plutôt un souci au niveau du cartilage. Je me suis opéré trois jours après, j’ai suivi une bonne rééducation et aujourd’hui, je suis sur les stades, c’est le plus important et je vais me concentrer sur la compétition.

Obtenir votre libération était une autre paire de manche. N’est-ce pas ?

J’arrive à quelques heures du match parce que la coupe d’Afrique n’est pas dans le calendrier FIFA. Mes dirigeants ont voulu que j’aide le club et que je lui apporte un plus en ligue des champions. Le plus important c’est qu’ils m’ont libéré. Je n’arrive pas maintenant parce que je veux c’est parce que mes employeurs n’ont pas voulu me laisser et je respecte leur décision parce que j’ai signé un contrat et je dois respecter les dires du contrat. La fédération s’est battue, je suis là et c’est le plus important.

Quelle équipe redoutez-vous dans ce tournoi ?

Aucune équipe. Je ne peux pas dire qu’on va prendre l’Afrique du Sud, l’Égypte ou un autre pays parce que le ballon est rond et on doit se donner à fond lors de chaque match et mouiller le maillot. Quel que soit l’adversaire, on doit montrer qu’on est des lionnes.

Que dites-vous à ceux qui pensent qu’il y a une Enganamouit-dépendance chez les lionnes ?

Je suis une joueuse comme tout le reste. Je reste humble malgré tout ce qui se passe et je pense que je suis pareille comme tout le reste.

On a quel sentiment lorsqu’on se retrouve sur le même plateau avec des vedettes mondiales du football? Citons pêle-mêle Zlatan Ibrahimovic, Pierre Aubameyang et Yaya Touré…

C’est un plaisir d’arriver à ce niveau parce que c’est ce dont on rêve. Mais comme mon grand frère Samuel Eto’o dit, il faut rêver et bosser dur. J’ai bossé dur pour arriver là et ce n’est pas le plus important parce que je dois avoir plus que ça. Et pour cela, je dois continuer à travailler. Je viens là avec mon objectif à savoir donner le meilleur de moi.

Quels sont vos rapports avec Samuel Eto’o ?

Après que j’ai été sacrée meilleure joueuse d’Afrique, il m’a appelé pour me féliciter et nous sommes entrer en contact. Jusqu’aujourd’hui, on se parle. Eto’o c’est mon grand frère, il me donne les conseils. Comment jouer, Comment se comporter sur le stade, c’est mon idole dans le foot et je ne peux que l’écouter.

D’aucuns estiment que vous êtes le Samuel Eto’o du football féminin. Avez-vous ce sentiment?

Pour l’instant, je dois me battre pour faire son parcours. Jusqu’à présent, il n’y a aucun joueur africain qui a fait ce qu’il a fait et je dois faire comme lui dans le football féminin en Afrique.

Source: press-sport.com
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