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Etoudi : Quand la CAN 2016 met la pression

10567 XEtoudi170815750.pagespeed.ic.lqJR31fCbc Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

Fri, 19 Feb 2016 Source: La Nouvelle Expression

La commission de la Confédération africaine de football qui vient de séjourner au Cameroun pour évaluer l’état d’avancement de la préparation de la coupe d’Afrique de foot féminin prévue au Cameroun en novembre de cette année, est repartie, gagnée par un relatif scepticisme.

Car, la majorité des chantiers avaient pris d’énormes retards. La même Commission revient en juin 2016. Cette fois pour décider définitivement si le pays de Paul Biya pourra effectivement organiser la prestigieuse compétition africaine. Parce que tous les chantiers doivent avoir évolué au moins à 75%. Et du coup, c’est l’effervescence à Etoudi, d’après les informations de  La Nouvelle Expression.

Il semble que Paul Biya qui tient à l’organisation de cette grande compétition sportive africaine des dernières années de son mandat, parce qu’il y va aussi des arguments  de sa prochaine campagne électorale pour la présidentielle, aurait fait débloquer une centaine de milliards de nos Cfa, pour «pousser» les chantiers où les travaux s’enlisent. De l’argent frais.

Pas question de passer par les formules trop complexes de passation des marchés. Parce que le temps presse. «C’est le gré à gré», révèle une source proche de ces dossiers. Tous les  membres du gouvernement impliqués dans différents chantiers ont le feu au derrière. «Parce que le prince ne tolérera aucune erreur, la moindre distraction de fonds généralement observée dans les transactions des marchés  de gré à gré chez nous», relève la même source. Recommandation stricte : les entreprises  retenues doivent travailler de jour comme de nuit. Et les contrôles permanents pour s’assurer du timing des travaux.

Les principaux chantiers sont l’aménagement de la principale voie d’accès au stade de Limbé où les entreprises sont  marquées à la culotte par le gouverneur du Sud-Ouest, les deux stades annexe de la ville, les stades d’entrainement de Yaoundé avec gradins modernes, les travaux de rénovation du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dont la pelouse doit être entièrement refaite, la restauration complète de l’hôtel Hilton…

Un délai de 75 jours avait été donné aux différents entrepreneurs concernés par ces opérations. Ce qu’e d’aucuns ont trouvé très juste. La Nouvelle Expression a appris que le président de la République a instruit que des chantiers soient aussi confiés  aux  entreprises camerounaises bien outillées pour ces vastes chantiers. Les chinois qui ont été dépossédés de nombre de ces chantiers font la grise mine. Reste maintenant à voir comment ces hautes instructions présidentielles seront appliquées sur le terrain. Rendez-vous en juin.

Source: La Nouvelle Expression