• Samuel Eto’o a été montré pour une première fois par les réalisateur de la CAN
• C’est inédit
• Etoudi avait décrété un blackout total sur lui
Il aurait fallu la troisième sortie des Lions Indomptables pour voir Samuel Eto’o sur les grands écrans. Enfin, les réalisateurs ont enfin montré le visage du nouveau président de la Fédération camerounaise de football. Pendant les deux premières sorties du Cameroun, le Pichichi était obligé de mettre dans un endroit où il ne serait pas devant le feu des projecteurs. Plusieurs sources ont évoqué un plan mûri par un clan dans le Sérail pour étouffer l’actuel président de la Facefoot dont la popularité ne fait l’ombre d’aucun doute.
Enfin, Samuel Eto’o retrouve la lumière. Lors du match Cameroun Cap-Vert, Samuel Eto’o a été montré à plusieurs reprises par les réalisateurs du match, ce qui est vraiment inédit. Depuis le début de la compétition, il était obligé de prendre ses distances pour ne pas bénéficier des coups de projecteurs, surtout en présence de Paul Biya lors de la cérémonie d’ouverture.
Lors de la deuxième sortie du Cameroun contre l’Ethiopie il était cantonné dans un coin avec son ami Fally Ipupa.
Sans doute, Paul Biya et ses lieutenant ont donné d’autres consignes pour l’enlèvement du blackout total sur Samuel Eto’o. Sinon comme le rappelait Jeune Afrique récemment, il s’agit bel et bien d’un complot contre Samuel Eto’o.
« Il est vrai qu’une partie du système s’est toujours méfiée du phénomène Eto’o. Parmi eux, le ministre de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Kpatt. Maître d’ouvrage de la parade, il a fait acheter 38 000 tickets d’accès, soit près de la moitié des places disponibles, qu’il a généreusement attribués aux militants du parti au pouvoir, le RDPC.Ces caciques du régime ont multiplié les stratagèmes pour s’assurer que la popularité de la star du football ne fasse pas de l’ombre à Paul Biya lors de l’ouverture de cette CAN au coût de 3 000 milliards de F CFA, pensée et mise en scène comme la consécration de ses quatre décennies au pouvoir. Il eut été en effet de très mauvais goût et – hors de question – de permettre au public de scander « Eto’o, président » en présence… du président Biya. D’ailleurs, le premier à l’avoir anticipé, c’est l’ex-footballeur lui-même. D’où son exil dans les vestiaires », évoquait le Magazine dans son article.
Soulignons que Samuel Eto’o était rentré de plein pied dans ses fonctions de président de la Fecafoot avec la passation de charge qui a eu lieu tôt dans la matinée avec Seidou Mbombo Njoya.