• Le feuilleton du match Algérie-Cameroun se poursuit
• La FIFA aurait reçu de nouveaux éléments qui plaident en faveur de l'Algérie
• Les supporters algériens ne désespèrent toujours pas
Le feuilleton du match Algérie-Cameroun se poursuit. La commission de discipline de la FIFA se réunira le 21 avril à Zurich pour trancher sur le recours introduit par la FAF concernant ce match. Et selon les dernières informations, la FIFA aurait reçu de nouveaux éléments qui plaident en faveur de l'Algérie.
Depuis la fin du match Algérie-Cameroun, disputé le 29 mars à Blida et qui s’est soldé par la défaite des Verts (1-2), les supporters algériens ne désespèrent toujours pas. Pour eux, l’élimination des Verts est « injuste ». Ils dénoncent « la partialité de l'arbitre » et continuent leur campagne #Replay_Algeria_Cameroon pour revendiquer à la FIFA de faire rejouer le match.
La Fédération algérienne de football (FAF) est prête à saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne si le verdict attendu de la Fédération internationale (FAF) n’est pas en faveur de l’équipe nationale, victime de décisions arbitraires. L’arbitre gambien Bakary Gassama, lors du match avec le Cameroun (1-2), disputé le 29 mars à Blida, comptant pour le play-off (retour) de la Coupe du monde 2022 au Qatar, a appris mardi l’APS auprès d’un député au Fédéral Bureau de la FAF.
« L’instance fédérale présidée par Charaf-Eddine Amara a, conformément aux recommandations de ses conseils juridiques, saisi la FIFA d’une demande d’audition du dossier de plainte par la Commission d’arbitrage de la FIFA, seule habilitée à faire la lumière sur l’impartialité de l’arbitre du match. La preuve impliquant l’arbitre Bakary Gassama est au niveau de la Commission disciplinaire », indique la même source.
Dans un communiqué publié lundi soir sur son site officiel, la FAF précise que « cette demande est motivée par le fait que le dossier de plainte repose sur des arguments et considérations techniques liés à l’arbitrage qui nécessitent un examen par une structure spécialisée ».
Selon la même source, la FAF s’est appuyée dans son dossier sur la nécessité de revenir sur les enregistrements vocaux qui ont eu lieu entre le Game Director Gassama et les arbitres Arbitration Assistance (VAR).
Pour rappel, lors du barrage (premier tour) le 25 mars au stade Japoma de Douala, l’équipe nationale algérienne s’est imposée 1 à 0.