Les relations entre les autorités camerounaises et la CAF semblent se dégrader depuis quelques jours avec les récentes déclarations d’Ahmad Ahmad le président de l’institution par rapport à l’organisation de la CAN 2019 par le Cameroun.
Alors que les autorités camerounaises s’activaient à la préparation de la prochaine CAN, le président de la CAF a indiqué, lors d’une visite de travail à Ouagadougou, que le Cameroun n’était pas prêt pour accueillir la compétition. Des propos jugés par certains médias camerounais comme un affront fait par l’ancien professeur de sport au Cameroun et à son Chef d’État Paul biya.
C’est, en effet, au Collège d’Enseignement général de Tambohorano (à l’ouest de Madagascar) qu’Ahmad Ahmad a assumé ses premières responsabilités sportives en tant que professeur chargé des Enseignements physiques et sportifs (EPS) en 1986. Un poste qu’il assumera pendant près de 3 ans avant de devenir entraineur du club de Football malgache AC SOTEMA et plus tard Secrétaire d’État en charge des Sports.
Bien connu sur son île, ce n’est qu’en 2013 qu’Ahmad Ahmad va se révéler sur le plan continental à Marrakech en se faisant élire au comité exécutif de la CAF en tant que représentant de la zone Sud. À la tête de la fédération malgache de football depuis 14 ans (depuis février 2003), Ahmad Ahmad est un président qui a souvent été contesté pour sa gestion comme le précise RFI dans une biographie publiée au lendemain de son élection à la tête de la CAF.
L’actuel président de la CAF, élu en mars dernier, a d’ailleurs été cité par le Sunday Times dans une affaire de corruption qui a entouré l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il aurait perçu une somme allant de 30 000 à 100 000 dollars. Mais la preuve n’en a pas encore été apportée.