Nigéria: l'armée libère les 24 écolières enlevées à Kebbi

Au Nigéria, les vingt-quatre écolières enlevées il y a plus d’une semaine dans un internat de l’État de Kebbi, ont été libérées. C'est le président de la République, Bola Tinubu qui a annoncé la bonne nouvelle.

Des hommes armés avaient attaqué le Government Girls Comprehensive Senior Secondary School le 17 novembre, tuant deux membres du personnel et enlevant environ 25 élèves. Deux d’entre elles avaient réussi à s’échapper peu après l’attaque, tandis que les autres ont désormais été confirmées saines et sauves.

Les circonstances de leur libération n’ont pas encore été précisées.

Selon les autorités, ce raid a déclenché des enlèvements similaires dans deux États voisins, aggravant l’insécurité grandissante dans le pays. Plus de 300 enfants enlevés vendredi dernier au pensionnat catholique St Mary’s dans l’État du Niger restent portés disparus.

Le Nigéria fait face à une recrudescence d’enlèvements massifs depuis plusieurs années, plus de 1 500 élèves ayant été kidnappés depuis l’enlèvement de masse de Chibok en 2014. Des bandes criminelles, souvent appelées « bandits », ciblent de plus en plus les écoles pour obtenir des rançons.

Le président Tinubu a annulé son déplacement au sommet du G20 en Afrique du Sud afin de gérer la crise, promettant un renforcement sécuritaire et une surveillance accrue pour protéger les écoles et les zones isolées.

L’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation, Gordon Brown, a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts visant à protéger les enfants nigérians, soulignant que les écoles ne doivent pas devenir « des lieux où les enfants peuvent être arrachés à des fins de profit criminel ».