Les médias camerounais comprennent des publications imprimées publiques et privées ; une station de télévision publique et des chaînes privées ; des stations de radio publiques, privées et étrangères, ainsi que des médias en ligne.
La liberté d'expression
La Constitution garantit la liberté de la presse, mais dans la pratique, la menace d'une censure gouvernementale empêche généralement les points de vue de l'opposition de paraître dans les journaux, en particulier dans la presse contrôlée par le gouvernement.
La censure et le harcèlement des journalistes sont courants au Cameroun. Le gouvernement a procédé récemment à la restriction de l’accès à Internet dans le pays. Raphaël Nkamtcheun, rédacteur en chef d’un journal de la place, a été arrêté pour avoir reçu des documents gouvernementaux prétendument confidentiels de l'ancien ministre des Finances Polycarpe Abah Abah Abah lors de sa visite à Abah, le 17 février 2011, à la prison de Yaoundé. Une arrestation que Reporters sans frontières a condamné.
"Ngota Ngota Ngota Germain (alias Bibi Ngota Ngota), rédactrice en chef de Cameroun Express, est décédée le 22 avril 2011 à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Parmi les autres journalistes qui ont été arrêtés et incarcérés sans être poursuivis, on peut citer Serge Sabouang du bimestriel "La Nation" et Robert Mintya du journal "Le Devoir".
En 2009, le classement mondial de la liberté de la presse, publié chaque année par Reporters sans frontières, a classé le Cameroun 109e sur 175 pays. En 2018, le pays a occupé 129e place dans le même classement.
88 propositions de création de services privés de radio et de télévision sont en cours d'examen par le ministre de la Communication.
En 1987, les réseaux de radio et de télévision du Cameroun ont été fusionnés pour former l'Office de Radiodiffusion-Télévision Camerounaise (CRTV), qui opère sous l'autorité du Ministère de l'Information et de la Culture. Il existe des stations de radiodiffusion à Yaoundé, Douala, Garoua, Buea, Buea, Bertoua, Bamenda et Bafoussam, qui offrent des programmes en français, en anglais et dans de nombreuses langues africaines.
En 2004, une vingtaine de stations de radio privées étaient en activité dans le pays, mais elles n'avaient pas de licence officielle. La Radio Télévision Camerounaise (CRTV), propriété de l'Etat, est le seul radiodiffuseur officiellement reconnu et titulaire d'une licence complète dans le pays.
En 2003, on estimait qu'il y avait 161 radios et 75 téléviseurs pour 1 000 habitants.
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