3 Camerounais volent 400 millions en Guinée Équatoriale

Ville De Malabo En Guinée Equatoriale Ville de Malabo en Guinée Equatoriale

Sat, 2 Jul 2016 Source: cameroon-info.net

Depuis environ deux semaines, la police équato-guinéenne est aux trousses de trois Camerounais. Nchare Fouapon, Mvoumvouna Didier et Bengono Nkodo Anatole, tous employés en tant que jardiniers et domestiques en Guinée Équatoriale, sont soupçonnés d’avoir soutiré dans le coffre-fort d’une personnalité politique à Malabo alors qu’elle était en Espagne, 400 millions de FCFA, révèle le journal L’Épervier du vendredi 1er juillet 2016.

Marié à une Camerounaise qu’il a d’ailleurs répudié après le coup de vol, la victime aura vite fait d’alerter toutes les unités de police du pays. Aussi, les frontières maritimes, terrestres et les aéroports sont bouclés. Dans toutes les villes de ce pays d’Afrique Centrale, un avis de recherche a été lancé contre les voleurs. Les trois hommes camerounais, présumés coupables sont jusqu’à ce jour restés introuvables, indique le journal. Pourtant, des infirmations indiquent qu’ils se trouveraient à Campo, bien qu’aucun détail ne puisse identifier leurs traces des cavaleurs.

Depuis la révélation de cette histoire, les Camerounais vivant en Guinée équatoriale, soufflent sur le chaud et le froid à travers des arrestations en bandes organisées, des tortures, des travaux forcés, des perquisitions dans leurs domiciles. Tout cela, non sans omettre de mentionner les actes de viols des femmes, des rafles et abus de toutes sortes, indique le journal.

Entre le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad et le Congo, pour ne citer que ces pays-là, des cas de cambriolage de ce type sont légion. En effet, plusieurs affaires de ce genre dans les domiciles semblent monter en puissance. Il y a quelque temps encore, une personnalité équato-guinéenne avait reçu la visite de trois malfrats cette fois-là d’origine française. Une affaire qui avait permis de repenser la situation des immigrants étrangers dans ce pays d’Afrique Centrale.

Source: cameroon-info.net