Le fils d’un proche de Paul Biya accusé de vol en Suisse

Montres Vol Le butin s'élèverait à 113 millions de F CFA

Tue, 10 Oct 2017 Source: camer.be

Alors que le séjour genevois du chef de l'Etat camerounais n'est pas de tout repos du fait des manifestations récurrentes des Camerounais devant son hôtel, c'est une affaire de vols de montres de marque entre fils à papa de la communauté estudiantine camerounaise qui défraie la chronique.

La justice genevoise ouvrait hier (09/10/2017, Ndlr) le dossier d'un étudiant Camerounais issu d'une richissime famille africaine aux affaires au Cameroun, accusé d'avoir volé six montres de marques prestigieuses dans le coffre d'un de ses amis étudiants, héritier de son état.

Devant le juge, l'accusé a affirmé qu'il menait une vie de haut calibre avec certains de ses copains et n'arrivait plus à "maintenir le cap ». Toujours pour justifier son forfait, l'étudiant camerounais affirme. «J’ai pris ces montres car je me suis mis à côtoyer des mauvaises personnes. On sortait beaucoup, on faisait beaucoup d’activités qui coûtaient cher. Je voulais garder ces amis et je n’arrivais plus à suivre.» Alors, puisque l’héritier avec qui il passe ses nuits endiablées laisse souvent ouvert son coffre-fort qui regorge des montres de fortunes, il se sert.

Le butin estimé à 200 000 frs suisses (173 737,91 Euros), (113 964 598,23 francs Cfa)

Certains des acheteurs de ces montres de luxe sont en fuite, information confirmée à la rédaction de camer.be par l'un des trois avocats du plaignant. D'autres acquéreurs via le site Internet ricardo.ch, dont un diplomate vietnamien et un agent de sécurité valaisan lui en ont acheté trois. Ces acquéreurs sont aussi au tribunal

L’héritier lésé, tient absolument à récupérer ses biens. Le procureur partage son point de vue et réclame deux ans avec sursis à l’encontre du prévenu. Au sein de la délégation présidentielle camerounaise à Genève, personne n'ose se prononcer sur ce cas. Ce qui est sûr, le verdict sera rendu par le tribunal cantonal de Genève demain mercredi. Nous y reviendrons

Source: camer.be