Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration
Sept jours pour mettre en lumière le court-métrage. C’est le temps que se donne Frank Olivier Ndema, délégué général des Rencontres internationales des films courts (Rific) encore connues sous le nom Yaoundé Tout Court, pour donner une plage aux réalisateurs œuvrant dans cette catégorie.
Samedi, le grand écran de la Salle Sita Bella au ministère de la Communication à Yaoundé, antre de la cérémonie de lancement de cette 11e édition, a livré quatre créations.
C’est « G&M » – à ne pas confondre avec une marque célèbre – fiction de 18 minutes du Camerounais Rostand Wandja, qui a servi d’amuse-bouche au festival. Cette production, résultat d’un atelier de jeunes au quartier Ahala, sensibilise sur l’ouverture d’esprit que suscite l’activité artistique, celle-là même qui éveille les sens des enfants.
Les spectateurs ont été séduits par le jeu des actrices principales, Grace et Merveille, choisies comme a tenu à le préciser le producteur du film, « non pas pour leur couleur de peau, mais pour leur talent. »
Trois autres courts-métrages ont animé la soirée. « Baobab : les deux jeunes gens », un film d’animation de Soffo Jérôme, « Immersion Part I » de Frank Olivier Ndema lui-même, et le film allemand « Avec deux sucres », de Thore Schewmann.
Une brèche ouverte sur l’Allemagne, comme pour rappeler le partenariat avec l’Institut Goethe, où se dérouleront les projections tous les soirs dès 18h, et ce jusqu’à la clôture le vendredi 30 octobre prochain. Les Rific 11e du nom sur le thème : « Cinéma et décentralisation, quelle économie ? », c’est près de 30 films et documentaires en compétition ou non, mais aussi un atelier de formation.
