Des artistes urbains en herbe et autres jeunes ont pris part le samedi 24 octobre 2015 à l’événement « Scène Tremplin » à l’Institut français de Douala et cette aubaine leur a permis de s’exprimer de la plus belle des manières sur la scène.
La scène de l’Institut français est le terrain de l’expression des artistes en herbe, des jeunes professionnels et des amoureux du Rap, du Slam, de la poésie et des danses urbaines.
Le public commence déjà à faire son entrée à la salle de spectacle de l’ancien centre culturel français pour vivre les moments forts des « Scène Tremplin ». Il est 14 heures et la scène est ouverte à tous ceux qui veulent partager avec les spectateurs leur amour pour la poésie et le Slam.
Le poète Lucien M’body partage avec le public ses textes valorisant la culture, la femme africaine et l’attachement à ses racines. La valorisation des traditions et les contes sont faits en chant et à tour de rôle par les artistes Ondoua l’africain et Prince Salé.
Le Slam est cette fois ci à l’honneur avec Epysode qui prend en otage le public avec les mots en évoquant le vécu quotidien d’un jeune à Douala. Après lui, c’est au tour d’Etienne de partager avec le public sa poésie sur les émeutes de 2008.
L’artiste et journaliste de Canal 2 Julio Trésor est présent et fait un Slam sur l’écho de la vérité et sur une femme qui fait battre son cœur. Le jeune artiste et guitariste Ric se s’est également distingué avec une mélodie afro-beat tirant ses sources de la région du sud. Les rappeurs sont de la partie et ils donnent un tempo super sonique au show à l’instar de TNK qui fait en version live Nyanga Swagget du rappeur Tipa Wayne qui clôture cette première partie des « Scène Tremplin » avec son rap « bling bling ».
Les danseurs urbains sont à l’honneur et le « free-style for all » conduit sous la houlette du danseur professionnel All One, débute à 17 heures. La scène est garnie et les danseurs de tous les horizons se mettent à exécuter plusieurs mouvements et autres pas de danse.
La salle fait son plein et le public vibre à chaque chorégraphie magistralement exécutée. A 18 heures, place aux choses sérieuses. Les chorégraphies faites lors des répétitions sont exécutées à tour de rôle par les danseurs All One ; Nancy Nko et bien d’autres. Elles sont faites des couleurs et des personnes qui effectuent des mouvements en synchronie. Le public est émerveillé et les acclament vivement. Chacun de ces danseurs présente avec brio son chef d’œuvre ; son thème et c’est la preuve que des nouveaux talents sont en train d’éclore.