« A moto sur le cargo », et le titre du nouvel album que vient de mettre sur le marché discographique l’artiste camerounais Maréchal Papillon.
18e album de la longue carrière de l’artiste, A moto sur le cargo couronne la carrière de l’artiste avec un mélange de rimes, dérisions et de paraboles dont sont habitués les mélomanes de l’artiste homme d’affaires.
On y retrouve la façon de parler des camerounais, des chefs-d’œuvre qui ne meurent pas. Il y invite les jeunes à suive le guide.
Composé de 8 titres et sorti depuis une semaine, « A moto sur le cargo »sera présenté le 18 juin à Douala avec une multitude d’artistes.
Pour le Maréchal Papillon, l’occasion se prêtera pour relancer le Makossa, musique qui une composante exclusive de la culture « douala », mais de nos jours est adopté en tant que musique populaire dans tout le pays.
Le Maréchal estime que : « la musique semble être étouffée par des jeunes pour qui la seule passion est de passer à la télé ».
Il a donc fait appel pour la présentation de ce nouvel opus à des précurseurs du Makossa: Ben Decca, Annie Anzouer, Prince Ndedi Eyango, Henri Njoh et bien d’autres, mais aussi des doyens du Bikutsi, Ange Ebogo Emerant, Govinal Ndzinga Essomba sont annoncés également pour le spectacle.
Du Makossa pur, teinté de jazz, salsa, zouk dans cet album qui a vu la participation d’une galaxie d’artistes, et pas des moindres.
Le roi de la rumba congolaise Papa Wemba décédé il y a quelque temps y figure, le grand Manu Dibango, la jeune et très talentueuse Charlotte Dipanda, et bien d’autres.
Celui qui se fait aussi appeler Mota Nguigna devait tourner un clip avec Papa Wemba pour la promotion de l’album.
Le sort en a décidé autrement. Pour « A moto », en Afrique il y avait deux monuments de la musique, Papa Wemba et Manu Dibango.
L’un s’en est allé, que les jeunes sachent profiter de celui qui est là.