Affaire Bana C4: Djibril Bissness sort de l’ombre [Video]

Djibril Bissness Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration

Sat, 3 Oct 2015 Source: thecamerounist.com

Nous avons, une fois de plus, été les témoins involontaires d’un énième couac dans l’organisation d’un événement de grande envergure au Cameroun. Il y a quelques jours, plus précisément le 19 Septembre, le groupe congolais Bana C4 n’a pu prester devant leurs multiples admirateurs de la capitale Yaoundé.

Cette situation malheureuse a donné raison aux multiples analystes qui pointent du doigt depuis quelques années l’absence de professionnalisme dans la gestion des événements culturels de notre pays. Alimentées par de mini-vidéos et messages postés sur les pages Facebook et Twitter du groupe, les accusations avaient pour cible un certain Djibril Bissness, désigné comme principal responsable de ce fiasco.

Tenant à éclaircir certains points, ce dimanche 27 Septembre, le promoteur événementiel, par le biais d’une vidéo Youtube, est sorti de son silence pour donner sa version des faits. De prime abord, semble-t-il, le jeune homme, pendants deux ans, « a eu à envoyer, à plusieurs reprises, des sommes d’argent conséquentes au manager du groupe sans jamais avoir de retours positifs. »

Il rentre dans le vif du sujet et dévoile que la venue du groupe Bana C4 au Cameroun était un projet commun entre deux agences partenaires, notamment la sienne, Bisstitude et une autre dont il a préféré taire le nom. Cette dernière n’ayant pas respecté sa part du contrat, il s’est retrouvé seul face aux multiples charges financières liées au déploiement d’un tel événement (factures d’hôtel, location de l’espace, logistique…).

Confronté également à la mauvaise foi de certains responsables de la gestion du Palais Des Sports, il se voit contraint d’abandonner la possibilité d’un concert à cet endroit, après de multiples tentatives de négociation infructueuses.

Absence de communication, impatience, le groupe attendant anxieusement à l’hôtel, communique via les réseaux sociaux avec son public et la rumeur de l’annulation du concert se confirme. Le promoteur est alors partiellement écarté de l’organisation (après avoir régler les factures d’hôtel au Mont Fébé) et le groupe décide de maintenir sa deuxième date dans la ville de Douala.

Le concert a bel et bien lieu au Parcours Vita, puis le groupe est logé dans un hôtel « aux frais de la propriétaire de La Cravaterie, contrairement aux propos peu élogieux proférés par le groupe dans ses vidéos. » S’ensuit un bon nombre de quiproquos entre lui, les membres du groupe et le propriétaire du snack bar populaire « Le Boucan ».

Après toutes ces révélations, le jeune homme avoue lui-même « qu’il a été naïf. Il est tombé sur des individus sans scrupules du milieu de l’événementiel » et que « c’était la première fois qu’il s’essaie à une organisation d’un concert grand public ». Il assume pleinement son manque d’expérience et sollicite le pardon et la compréhension des fans de musique et du label Cameroun.

Source: thecamerounist.com