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Affaire Cynthia Fiangan : nouveau rebondissement, Coco Emilia paie cher son pseudonyme 'Biscuit de mer'

Serge Aimé Bikoi ampute une partie de la responsabilité du devenir de Cynthia Fiangan

Jeu., 4 Août 2022 Source: www.camerounweb.com

Le Cameroun n'oublie toujours le cas Cynthia Fiangan. Un nouveau traitement de cette actualité d'il y a quelques jours rebondit et interpelle cette fois certaines influenceuses. La jet-setteuse camerounaise Emilia Coco est connue pour son style de vie luxueux. Elle a divorcé de son mari Francis Mvemba depuis un moment. Ses apparitions publiques sont rares. Au besoin, Emilia Coco alias "Biscuit de mer " donne de ses nouvelles sur les réseaux sociaux avec des photos, vidéos ou messages qui sont ensuite largement relayés et commentés.

C’est probablement l’une des ambitions de Christelle Biloa Atangana aka Cynthia Fiangan dont le modèle est Emilia Coco, de ressembler à cette dernière. La jeune fille âgée de vingt-trois (23) ans se trouve actuellement en prison. Elle a avoué qu’elle veut devenir célèbre, avoir de l’argent pour prendre soin d’elle-même et de sa famille.

Sur les images, la femme d'affaires Emilia Coco alias a une nouvelle fois affiché son goût pour le luxe, avec ses amis venus célébrer le moment avec elle. « C'est l'image que vous donnez de vous qui pousse nos jeunes à devenir comme vous, quitte à passer par tous les moyens sales », a lancé un internaute.

Le journaliste sociologue Serge Aimé Bikoi ampute une partie de la responsabilité du devenir de Christelle Atangana/Cynthia Fiangan à Emilia Coco.

« Ses messages et témoignages figurant sur sa page Facebook officielle, lesquels laissent transparaître une entorse à la moralité publique, participent à matérialiser, manifestement, qu'elle est passée du stade de jeune élève à celui de jeune prostituée en quête de nouveaux repères sociaux. En effet, à la lumière des messages formulés, quiconque a découvert que Cynthia veut ressembler à de nouveaux modèles féminins visibles dans les techno médias. Elle exprime le désir de se muer en influenceuse et en tiktokeuse. Deux nouveaux métiers fabriqués sur la toile par les férus et mordus du moindre effort, qui sont mus par l'appât du gain facile. En choisissant le pseudonyme "Biscuit de mer", appellation similaire à "Chocolat de mer" qu'arbore une influenceuse connue du grand public, l'on cerne, sans coup férir et sans conteste, qui sont, à l'heure actuelle, les nouvelles vitrines des cadettes sociales. Ce sont ces célèbres influenceuses, tiktokeuses qui sont alors les nouveaux modèles des jeunesses du Renouveau. Des cadets sociaux ne veulent plus devenir qui enseignant du primaire, du secondaire ou du supérieur, qui sont, tous les trois, des formateurs de toutes les catégories sociales. Ils ne veulent plus devenir médecins, journalistes, pilotes, ingénieurs agronomes, pâtissiers, avocats, magistrats, huissiers de justice, greffiers, administrateurs civils, douaniers, ingénieurs polytechniciens, etc. Des jeunes filles ne veulent plus, au terme de leur cursus scolaire et académique, avoir pour modèle les femmes instruites, les femmes salariées, les femmes chefs d'entreprise ou encore les femmes cadres des bureaucraties publiques, des entreprises privées et paraétatiques.

Mais la société planétaire globalisante leur a offert des techno médias grâce auxquels elles réussissent à avoir un tremplin pour devenir influenceuses, tiktokeuses, youtubeuses et blogueuses. Voilà alors une brochette de nouveaux métiers contemporains auxquels les jeunesses du pouvoir accordent un culte au point où ils sont portés à s'humilier, à se prostituer et à se chosifier telles les "call girls". Sextapes, clubs d'échangisme, proxénétisme, homosexualité, lesbianisme, sodomie, pédophilie, alcoolisme, toxicomanie, pédérastie, ondinisme, copographie, gérontophilie et zoophilie deviennent, pour ainsi dire, des excroissances sexuelles auxquelles les partenaires masculins et féminins se livrent au quotidien dans les appartements meublés, les hôtels, les motels et dans d'autres îlots de plaisir et de loisir.

En cette période vacancière, où des jeunes migrent dans les structures familiales des grandes villes camerounaises, il est urgent et impératif, pour les parents, de leur apprendre l' usage responsable et sain des réseaux sociaux de manière à éviter la fréquentation des piètres et déviants modèles masculins et féminins, qui pullulent sur plusieurs plateformes enclines à la promotion des réalités sexuelles immondes. Evitez à votre progéniture des contre-modèles, des contre-normes et des antivaleurs susceptibles de les désocialiser, de les désorienter, de les désagréger et de les mettre, par conséquent, en péril ! Ces cadets sociaux sont, indéniablement, exposés aux charognards et aux "gate keepers" de l'immoralité mondaine. Vigilance, prudence et méfiance chers parents! »
s'indigne et met en garde Serge Aimé Bikoi.

De quoi agiter encore plus l'actualité camerounaise.

Source: www.camerounweb.com