C’est à travers l’émission télévisée « Club d’Elites » diffusée sur Vision 4 dimanche dernier que le COMICA a décidé de briser le silence au sujet de cette histoire. Depuis la finale de la compétition Miss Cameroun le 30 décembre 2017, le comité d’organisation a été critiqué de toute part et plusieurs camerounais n’ont pas hésité à remettre en cause la couronne de la Miss 2018, Caroline Aimé Nseke. Et la cerise sur le gâteau sera la plainte déposée pour fraude contre le Comité d’Organisation Miss Cameroun (COMICA) par la candidate N°20 Biloa Kounou. Cette dernière déclare avoir été empêché par le "COMICA" alors qu’elle s’apprêtait à monter sur scène à l’appel de son nom par le jury. Elle revendique d’ailleurs 30 millions en guise de préjudice.
Il aura fallu attendre qu'environ trois semaines s’écoulent pour que le COMICA daigne briser le silence au sujet de ce scandale. C’était au cours de l’émission télévisée « Club d’Elites » diffusée sur Vision 4 dimanche dernier. Invité sur le plateau, Claude Abate, président du jury a reconnu tout de même que « c’était une erreur du jury de n’avoir pas remarqué séance tenante que la candidate N°20 n’était pas sortie des backstages au moment où son numéro a été lu. Cependant, affirmer qu’elle a été retenue par je ne sais qui, est une allégation qui ne saurait être vrai. En outre, nous n’avons pas encore élucidé la raison de son absence sur le podium mais nous n’écartons pas la piste de l’indiscipline », rapporte le bihebdomadaire L’Anecdote du lundi 22 janvier 2018.
Quant à elle, Solange Amougou, la présidente du COMICA, avoue que le soutien des partenaires s’est amoindri avec pour conséquence le fait que Miss Cameroun en bénéficie que de très peu de privilèges. A en croire ses propos, Caroline Aimé Nseke continue de rouler dans son propre véhicule et résiderait toujours au domicile familial. Quoi qu’il en soit le comité d’organisation est appelé dans les prochains jours à répondre devant les juridictions des faits de fraude et d’injustice, peut-on lire dans le journal