Richard Bona ne décolère pas. A la suite de sa décoration manquée mardi dernier, il continue de faire des déclarations sur les réseaux sociaux. Les dernières en date ont été enregistrées dans la soirée du 18 décembre 2015.
L’artiste a publié de nombreux posts sur l’un de ses nombreux profils facebook. Bona révèle qu’on lui a encore demandé de payer un visa à l’aéroport une fois arrivé au Cameroun. «Nos dirigeants sont des last minute people…2 jours avant la déco date j’ai acheté mon billet d’avion Biz Af à 5280 dollars pour qu’à la fin on me dise que le visa me sera donné à l’aéroport… j’ai pourtant dit il y a plus d’un an: je ne viendrai plus au 237 tant qu’on me demande un visa qu’on ne demande pas aux autres dans la même situation», explique le natif de la localité camerounaise de Minta.
Une explication qui permet de comprendre que Richard Bona n’a jusqu’ici pas dit toute la vérité sur son absence à la cérémonie de remise de médaille organisée mardi dernier à Yaoundé. Surtout lorsque l’on sait que le grand guitariste avait envoyé aux organisateurs une lettre dans laquelle il s’excusait de ne pas être là attribuant cette défection à …des raisons familiales.
Révélation pour révélation, Richard Bona évoque une tentative de corruption orchestrée selon lui par la Grande chancellerie des ordres nationaux à propos de sa médaille. «Sans compter que l’an dernier la même chancellerie on me demandait de venir faire avancer (Tchoko) mon dossier de décoration …hahaha qu’ils continuent à l’ouvrir…», a-t-il encore avancé. Aujourd’hui, Bona dit qu’il n’a jamais demandé à être décoré et qu’il se contente volontiers d’être «déjà décoré dans mon cœur».
Le bassiste ajoute que le Cameroun ne lui a pas tout donné comme on le dit, mai que lui-même s’est donné ces moyens… A force de travail. Il met aussi en garde les autorités de son pays d’origine: «la prochaine fois ils vont payer non seulement le billet d’avion, et me payer un cachet conséquent».