La 4e édition du festival international du cinéma indépendant de Bafoussam s’ouvre Vendredi prochain, 04 Mars 2016. Du 4 au 12 Mars, Bafoussam devra donc vibrer au rythme du 7e art, grâce à cet évènement qui s’inscrit dans le registre d’or des grands rendez-vous culturels de la région de l’Ouest, pour ne pas dire du Cameroun.
Le thème de cette quatrième édition est axé sur : « Le Numérique, ses enjeux pour le cinéma et l’audiovisuel africain : Comment l’Afrique peut-elle capitaliser l’apport du numérique en conservant ses valeurs ».
Face à la presse ce Mardi, 1er mars 2016, la présidente du comité d’organisation du festival international du Cinéma indépendant de Bafoussam (Ficib), a dit sa ferme volonté de mettre de son dynamisme au service du renouveau du cinéma, dans un contexte camerounais marqué par la fermeture des salles à travers le territoire. Au détour de cette rencontre avec les hommes de Médias, Alvine Rosie Pascale Zangué épouse Kouambo s’est confiée à Camer.be. Juste deux questions pour lever l’équivoque sur un certain nombre de préoccupations
Pourquoi cette rencontre avec les Médias et pourquoi même le Ficib ?
Alvine Rosie Pascale Zangué épouse Kouambo : C’était (la rencontre : ndlr) pour attirer l’attention du public du lancement des activités cette année et que le Ficib est un évènement annuel. Cette année nous avons voulu rapprocher la date pour éviter les pluies qui nous ont perturbées l’année dernière. Nous avons donc voulu la présence des hommes de Médias comme d’habitude afin qu’ils nous aident à porter le message, présenter les objectifs du Ficib et renouveler ce partenariat qui a toujours existé entre la presse et nous au comité d’organisation. Ce que je vais dire c’est que le Ficib est un bébé qui grandit et je suis sûre que dans les toutes prochaines années, cet évènement va atteindre une autre dimension
Vous avez tout à l’heure évoqué une question, les innovations. Quelle en est la principale cette année ?
Alvine Rosie Pascale Zangué épouse Kouambo : La principale innovation cette année en dehors de ce que le public connait déjà, ce sont les compétitions que nous allons organiser. Nous avons pensé qu’autour du Cinéma, si nous n’ajoutons pas autre chose, ayant étudié le public, le film seul ne suffit pas pour entretenir les foules. Autour de cela nous essayons donc de mettre la musique, nous essayons de mettre d’autres articulations culturelles pour que chacun trouve son compte. C’est pour cela que le Ficib évolue toujours avec une mini foire où nous donnons à la population de l’Ouest, la possibilité d’effectuer leurs achats à moindres coûts. Puisque nous demandons aux exposants de ne pas monter les enchères sur les produits étant donné qu’ils reçoivent les stands presque gratuitement. Cette année, nous intégrons pour enfin parler de la principale innovation, l’élection Miss communauté. Nous nous sommes retrouver dans la semaine du 08 Mars et nous nous sommes dits, pourquoi ne pas faire avec les femmes. C’est de là que naît justement l’idée de l’élection Miss communauté. Les communautés enregistrent leurs Miss pour cette compétition qui pourra être courue, selon l’engouement des unes et des autres que nous recevons déjà dans nos bureaux. Et enfin on aura la Miss communauté Ficib 2016.
Nous invitons toute personne, amoureuse du 7e art de se joindre à nous. Le ministère nous accompagne beaucoup, et ce beaucoup ne saurait se déchiffrer en termes de finances. Je réitère ma demande aux élus de la région de l’Ouest de prendre ce projet comme le leur. Le Ficib c’est pour tout le monde. Mettons-nous ensemble pour que les gens viennent de partout, ne serait ce que visiter la ville de Bafoussam et la région de l’Ouest
Le Festival international du cinéma indépendant de Bafoussam, rappelons-le, est un concept de ERECA (Ecran pour le Renouveau du Cinéma Africain)