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Artériel Network Afrique veut insuffler une nouvelle dynamique à la culture

Network Afrique Network Afrique conseille les pays sur les politiques culturelles

Mon, 16 Oct 2017 Source: quotidien l'émergence

En marge du quarantenaire du Cerdotola et du Kolatier qui se sont achevés ce week-end, Artérial Network Afrique centrale a tenu à Yaoundé sa réunion de redynamisation de ses affiliés sous-régionaux en présence du Président du comité de pilotage Mamou Daffe. Ceci nous a permis d’échanger avec lui sur cet organisme et ses aspirations.

Qu’est-ce que Arterial Network et qu’elle sa constitution ?

Arterial Network est un réseau panafricain d’acteurs culturels, d’artistes et d’Organisations à but non lucratif qui travaillent pour renforcer les secteurs de l’art et de la culture en Afrique. Ceci à travers l’élaboration et la formulation des protocoles en Afrique. À travers la diffusion de l’information, les actions de plaidoyer et de promotion de la démocratie et de liberté d’expression, de la gouvernance de la culture comme tout un faisceau d’actions en faveur du développement du secteur artistique et culturel du continent africain.

Qu’est-ce qu’Artérial Network propose aux artistes pour les amener à adhérer à cet organisme ?

Artérial Network propose aux artistes une formation et une meilleure compréhension du secteur des arts et de la culture. Vous savez, le développement c’est une action. Il dépendde notre capacité à réagir. Artérial Network aide les acteurs culturels sur tout le continent à avoir les capacités qui leur permettent de construire leurs projets de façon optimale. Parce qu’il y a beaucoup de formations, ceci à travers les modules et les kits qu’on a. Le deuxième palier que nous offrons c’est cette mise en relation entre les acteurs culturels de tous les continents. Ce sont des connexions entre nos partenaires, le savoir et les meilleures pratiques à tout moment et nous sommes un portail pour accès aux acteurs culturels.

Votre mandant en tant que président Artérial Network est de deux ans, est-ce que vous pouvez nous faire le bilan de votre présidence ?

Il y a deux ans, nous avons fait 74 formations sur le continent. C'est-à-dire plaidoyer et action. Nous avons lancé cinq villes créatives. Nous sommes en train d’élaborer les politiques culturelles dans cinq villes africaines pour faire en sorte que les acteurs soient ensemble dans une même dynamique et partagent leur expérience. Aujourd’hui, nous sommes au Kolatier, nous sommes à Yaoundé, grâce à Artérial Network, il y a plusieurs artistes qui vont prester au Kolatier. C’est le résultat des échanges entre les membres. Nous avons publié douze livres sur les arts. C’est la connaissance qu’on vulgarise à travers le continent. Ce qui est quelque chose de très important. Nous avons l’un des plus gros portails d’information sur l’art et la culture. Nous avons un gros programme sur la liberté d’expression, la défense des droits des artistes et nous contribuons à libéré les artistes sur le continent. Parce qu’un artiste qui ne peut pas s’exprimer librement est un frein pour le développement artistique. Et nous allons travailler sur les questions de droits d’auteur. Vous parlez de droits d’auteur. Au Cameroun, nous avons la catégorie d’art musical qui fait face à différents problèmes de droits d’auteur.

Dans ce cas quelle peut être la participation d’Artérial Network ?

La première chose ce sont les formations sur les questions de droits d’auteur. Nous venons de décider lors de la rencontre du réseau Arterial Network Afrique Centrale que Yaoundé va tenir la rencontre des formations de toute l’Afrique centrale. Et dans cette formation, il y a des questions de droits d’auteur, mais aussi des questions de plaidoyers. Donc, nous avons un vaste programme de plaidoyer, avec les experts le plus doués du continent. Je pense que nos membres, avec l’appui de nos experts, pourront changer d’informations et surtout montrer des exemples qui marchent. Parce qu’aujourd’hui, nous avons des pays comme le Sénégal qui a des droits voisins qui sont bien développés. Je pense qu’on a juste besoin de se parler, que les régions se regardent et qu’on se soutienne les uns les autres.

Quelles sont les difficultés d’Arterial Network et selon vous, qu’est-ce qui reste encore à faire ?

Il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Les difficultés sont humaines. Parce que Arterial Network c’est un réseau, c’est une famille des gens qui se mettent ensemble pour faire des choses pour se développer. Et quand il y a des humains, il y a des difficultés. Et aussi, il y a des dénominateurs communs, il y a des contraintes qui font que nous sommes dans les Etats pas très riches avec les moyens limités. Donc un artiste vit dans un environnement avec les moyens limités, il doit se développer et doit vendre son art ce n’est pas très évident. Donc ce sont les difficultés de tous les jours dues à l’accès aux fonds. Et je pense que quand on est mis ensemble, cela nous permet de surmonter ces difficultés.

Source: quotidien l'émergence