Lauréat du premier Prix RFI Talents du rire, l'humoriste a présenté son trophée et le spectacle qui lui a valu ce titre le 28 mai dernier à Yaoundé.
Il est le vainqueur de la première édition du Prix RFI Talents du rire, initié par l'humoriste Mamane, chroniqueur sur les antennes de la radio mondiale en collaboration avec RFI, à travers le Festival du Gondwana.
Basseek Fils Miséricorde était face au public de l'Institut français de Yaoundé le 28 mai dernier. Il a alors présenté un briefing de son spectacle « Qui vivra verra ».
Pièce qui lui a permis de remporter ce prix. Selon l'auteur, il s'agit « d'un spectacle d'auto-dérision dont les fondements partent de l'observation méticuleuse de la société ».
Ainsi, le public a pu savourer plusieurs sketches à travers lesquels l'humoriste décape la société africaine et occidentale en évoquant une panoplie de thèmes puisés dans notre quotidien tels que : l'éducation, la santé, l'alcool, la politique internationale, la déforestation, les relations hommes/femmes.
Des sujets abordés par le biais de métaphores, de parodies, entre autres styles choisis par l'humoriste.
L'artiste a décidé d'écrire une prière au sida, dans laquelle il le supplie d'arrêter de tuer les populations, de laisser les gens vivre librement leur sexualité.
Puis, il a parlé des relations africaines occidentales. En expliquant que le Noir est complexé et a pour habitude d'envier le Blanc, pourtant... :
« le Noir peut devenir Blanc, or il est impossible que le contraire se produise », a-t-il dit.
Pour conclure, le podium s'est transformé en plateau tv. Au programme, l'émission « Un faux de la culture ».
L'humoriste s'est mis dans la peau d'un journaliste qui reçoit le président de l'association de la culture camerounaise.
A travers le jeu de questions-réponses, ils ont évoqué quelques problèmes qui obscurcissent la culture camerounaise.
Ils ont notamment évoqué le problème des salles de cinéma au Cameroun.
Au terme du spectacle, l'humoriste a profité de l'occasion pour présenter son trophée au public