• Certaines victimes se trouvent encore à l’hôpital
• Le gouvernement camerounais n’a pas réglé les factures des soins
• Une victime appelle à l’aide
Le 24 janvier dernier, une bousculade a eu lieu au stade Olembé de Yaoundé ce qui causa la mort de plusieurs victimes et de nombreux blessés. Ceux qui ont survécus ont été transportés à l’hôpital et selon les informations reçues, la totalité de leurs frais d’hôpitaux devaient être pris en charge par le gouvernement camerounais. Cependant, deux semaines après, certaines victimes déplorent le fait qu’ils soient délaissés et que leurs frais d’hôpitaux n’aient pas toujours été réglés comme convenu.
« Nous faisons partie des victimes de la bousculade mortelle du stade Olembe où j'ai été transportée dans un état comateux jusqu'à l'hôpital. À mon réveil, se trouvait le ministre des sports qui nous rassurait qu'ils allaient s'occuper de nous. Après son départ les représentants de la CAF qui sont arrivés ont rejeté la responsabilité sur le gouvernement camerounais disant que c'est à lui de régler les factures et de nous dédommager. Le président de la COCAN quant à lui nous a remis 80.000 Frs précisant que c'est juste pour manger. Après notre sortie de l'hôpital cette somme n'a pas suffi à régler les différentes ordonnances reçues à l'hôpital. Mardi, nous avons reçu l'information que l'argent pour nous dédommager était au ministère des sports, nous y sommes rendus mais ils nous ont dit que l'argent se trouvait au ministère de la santé une fois arrivés là-bas ils ont refusé qu'on rencontre le ministre. Moi personnellement je suis désemparée et ma situation ne cesse de s'aggraver. Ce qui me fait le plus mal ce sont des coups de fils chaque jour de mes connaissances qui ne cessent de dire que j'ai de l'argent car depuis mon lit à l'hôpital j'avais accordé une interview à la CRTV et mon image avait été relayée dans tous les médias indiquant que la prise en charge avait été effectuée alors que nous avons rien reçu je n'ai rien », témoigne une victime.
Ils espèrent toujours recevoir très bientôt l’aide des membres du gouvernement car plusieurs n’ont pas les moyens pour couvrir la totalité des factures de l’hôpital.