Bras long : Muriel et Nathalie Koah font emprisonner un homme et déclenchent la colère populaire

C’est une affaire alarmante qui fait actuellement parler beaucoup de personnes. On se demande si la justice appartient à seulement des individus et pas au service des autres qui peuvent être jetés en prison sans aucun procès équitable. Ça en a tout l’air.

L’activiste Nzui Manto a écrit sur sa page que « Muriel Blanche a fait jeter en cellule un jeune blogueur qu'elle accuse d'avoir relayé des fausses informations sur elle ».

Mais que s’est-il vraiment passé ? On peut lire dans la publication de la source que « Muriel Blanche, tu as fait enfermer au groupement de gendarmerie de Douala un jeune parce que dis-tu, aurait fait du kongossa sur ton nom via une page qu'il administre ».

« Je te parle d'Endeme Ekong Raphaël en cellule depuis une (01) semaine. Paul Biya est insulté tous les jours dans les médias pourtant il n'a jamais fait arrêter un journaliste ni censurer le média en question. Si tu as fait le choix de changer de teint afin d'être la Beyonce de ton village Bandja, assume tout simplement ta célébrité », lui sort le lanceur d’alertes.

Mais aussi continue-t-il, « je me souviens quelques années plus tôt lorsque je m'intéressais à l'une de tes gaffes, un proche à toi avait imploré ma compassion rappelant que tu étais orpheline de tes parents. Un orphelin n'envoie pas les enfants d'autrui en prison sur la base de prétextes fallacieux. Tu vas faire libérer cet enfant sinon je vais te prouver que la vie n'est pas un scénario du producteur Ebenezer Kepombia ».

Dans un second post à ce sujet, Nzui la panthère noire d’Afrique enchaîne que « la famille d'Endeme Ekong Raphaël a appris via cette page que leur enfant disparu depuis une semaine qui n'avait pas donné signe de vie se trouve en cellule au groupement de gendarmerie de Douala. Le blogueur était accusé par Muriel Blanche d'avoir relayé le kongossa sur son nom. Un deuxième nom est également cité, celui de Nathalie Koah. Lorsque je vais demander aux services secrets de la résistance de faire rien que leur travail, personne ne m'accusera de fratricide ».

La question brule les lanceurs d’alertes de l’intérieur : « Certains de vous m'ont interpellé sur cette affaire concernant cette Muriel Blanche à ce Raphaël comme quoi au nom de la justice que je prône toujours je dois dénoncer l'arrestation de ce Raphaël...

Vous l'avez sans doute fait en grande partie parce que vous connaissez parfaitement ma position tranchée sur ces femmes que vous aimez tant appeler "influenceuses". Mon avis est "mitigé" car d'un côté si ce Raphaël effectivement a fait dans la diffamation à son égard il est pénalement à tort et par conséquent elle est dans son bon droit de le poursuivre et nul ne devrait s'en offusquer car aucune personne sur cette terre ne va accepter être diffamée sans réagir.

D'un autre côté si effectivement il n’y a pas eu de diffamation dans les propos de ce Raphaël c'est donc une arrestation abusive et là il doit être libéré et il peut poursuivre à son tour même cette Muriel Blanche. Au demeurant, cherchez le travail car les hommes et femmes qui créent des pages de kongossa, moi ça me dépasse. Cherchez le travail car tout ceci même c'est l'oisiveté ».