Il est, depuis le début du mois de janvier, dans tous les points de vente du réseau Cicam sur toute l’étendue du territoire.
C’est ce qu’on appelle en journalisme, un marronnier. Le 8 mars, dédié à la Journée internationale de la femme, en est effectivement un. Et pour cette édition 2018, le ministère de la Promotion de la femme et de la Famille, qui chaque année, lance un concours pour la conception et le design du pagne, a pris toutes les dispositions, pour que cet accessoire soit mis sur le marché dès le début de l’année.
Chose faite, le pagne du 8 mars est bel bien sur les étals des points de vente de Cicam, et de certains autres commerçants sur toute l’étendue du territoire national.
Au quartier Madagascar à Yaoundé, une grande banderole barre l’entrée du magasin de vente des pagnes de la Cicam. On peut y lire : « Pagne du 8 mars en vente ici, au prix de 6 800 francs ». A l’intérieur du magasin, le pagne, qui se décline en deux tons cette année, jaune et rouge, est bien présent. Mais les clientes ne se bousculent pas. « Pour le moment, les femmes ne semblent pas pressées d’acquérir un pagne. Ce n’est pas encore l’affluence, nous vendons une dizaine de pagnes par jour pour le moment.
Cela ne nous inquiète pas, nous savons qu’à partir de la fin du mois de janvier, ça va être la ruée », nous renseigne une vendeuse. Dans le magasin, certaines couturières s’approvisionnent tranquillement, pour éviter les embouteillages, l’inflation, les magouilles et les petits arrangements de dernière minute.
Aux quartiers Briqueterie et Mokolo, à l’avenue Kennedy et dans les différents points de vente du pagne dans la ville de Yaoundé, c’est la même ambiance. Tranquille, sereine, mais un peu comme le calme avant la tempête .