CAN 2021 : incompétence, amateurisme… Mani Bella allume les influenceurs du pouvoir

• La CAN démarre effectivement ce 9 janvier

• Les influenceurs du pouvoir sont invisibles

• Mani Bella en a ras-le-bol



Plus que quelques heures, le Cameroun va commencer à vibrer au rythme de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. La ferveur prend déjà la place du doute dans le pays. Le Cameroun est déjà rentré dans la fièvre de la compétition. Tout le monde est mobilisé. De l’Etat, en passant par les Communes, sans oublier bien évidemment le COCAN. Pour vendre l’image du pays et arranger aussi les contours de cette CAN qui va se jouer dans un contexte particulier, l’Etat s’est attaché les services de certains web-influenceurs. Ceux-ci ont d’ailleurs eu droit à des séminaires de formations et ont un cahier de charge clair.

Seulement, depuis, l’on a du mal à percevoir la plus-value de ces derniers. Cette situation a fait sortir de sa réserve l’artiste Mani Bella qui a dézingué les influenceurs Pro CAN.

« Ceux qui mettent les images des répétitions de l'ouverture de la CAN sur Facebook je dis hein, c'est un complot de sabotage ????? Vos cerveaux ne sont pas loger dans vos boîtes crâniennes ????? Qu'est-ce qui vous arrive au juste ????? Supprimez ca vite ! Yēneu mi nlô ! Les têtes! Je dis hein ???? Les influenceurs sélectionnés pour la Can sont même où ???? Leurs rôles c'est quoi exactement ???? Waaaa ce pays !Bref... », a-t-elle lâché.

Il faut rappeler que plusieurs influenceurs web et créateurs de contenu, dont Valérie Ayena, Cédric Ndawa, David Eto’o, Atom Blogger, Didier Lefa, Dylan Akame et bien d’autres font partie de ceux qui ont participé aux séminaires du gouvernement ? L’n y retrouve également les gens comme Laura Dave, Nathalie Koah, Coco Emilia, Moustik, Celin Fotso et bien d’autres. S’exprimant au nom de tous les influenceurs du web, Coco Emilia avait souligné : « Améliorer l’image du Cameroun à travers ce que nous savons et ce que nous faisons au quotidien. Le ballon d’or est dans notre côté, c’est à nous de jouer, de marquer le but de l’autre côté ».