Depuis le déclenchement de l’affaire qui oppose l’école «le Paradis des Anges» à l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala, la situation s’est envenimée autour dudit établissement scolaire.
Un parent d’élève, a confié au micro de Radio Balafon, émettant depuis Douala, les désagréments que subissent les enfants à l’entrée des classes. «Au petit matin, de gros bras sont installés à l’entrée de l’école, menacent les parents et les élèves avec des tracts pour qu’ils arrêtent de venir à l’école». Selon cette dernière, «à la sortie des classes le même scénario de menace reprend à l’entrée de l’établissement».
Une situation inconfortable qui entraine de multiples frustrations auprès des élèves. La dame interrogée s’indigne du fait que les enfants sont de plus en plus traumatisés suite à ces manœuvres. Au micro de Radio Balafon, elle précise que «son fils pleure désormais lorsqu’il arrive à l’entrée de l’école. Il n’est d’ailleurs pas le seul enfant dans cette situation».
«Je ne comprends pas comment une femme de son rang intellectuel fait pour attendre que les classes recommencent pour démarrer une telle campagne de déstabilisation de la scolarisation de nos enfants. Pourquoi ne gère-t-elle pas avec la justice et la directrice de l’école au lieu de traumatiser nos pauvres enfants de la maternelle et du primaire. En plus, ses allégations selon lesquelles les enfants mangent dans la poubelle dans un cadre incommode sont très fausses», ajoute-t-elle.
Ce parent d’élève poursuit sa dénonciation en s’interrogeant en ces termes: «Pourquoi n’attend-elle pas que la décision de justice prenne effet ? Pourquoi a-t-elle besoin de se présenter devant l’établissement chaque matin pour proférer des menaces et des injures devant nos enfants».
Cette mère reconnait toutefois que les nuisances sonores ne sont pas faciles à supporter. «Même si elle a raison dans le fond, sa démarche est très mauvaise. Je doute fort qu’elle ait un instinct maternel pour traumatiser autant nos enfants» renchérit-elle.
C’est un épisode entre le Paradis des Anges et Calixthe Beyala qui prend de nouvelles proportions.