La maison m’impose un manager.
De passage sur les plateaux de Bnews1, l’artiste raconte ses déboires avec sa maison de production. Le manager ne déclarait à l’artiste que 50 % des cachets.
« Quand j'arrive au Cameroun, je décide de travailler avec une maison de production locale. Le contrat que cette maison me présente... Jusqu'à aujourd'hui, je me demande comment j’ai pu le signer, compte tenu de ce que j'avais déjà eu avant. La maison de production s'appelle RCG Company. Elle m'a fait signer un contrat dans lequel je perçois 30 % sur les spectacles, tandis qu'eux prennent 70 %.
La maison m’impose un manager. Celui-ci, sur mes 30 %, a droit à 13 %. [...] Ensuite, la situation s’est compliquée avec nos autres contrats, sur lesquels ils m'ont menti, étant donné que mon manager représentait à la fois la maison de production et mon management. C'est lui qui se chargeait de conclure les spectacles sans jamais me présenter les contrats. Il ne m'avait jamais montré aucun contrat de prestation.
[...] Avec un peu de courage, j’ai pu contacter directement les organisateurs des événements et j’ai obtenu les véritables contrats. Je me suis rendu compte que ce monsieur gardait en fait la moitié des cachets des prestations, ne déclarant que l'autre moitié. C’est sur cette moitié que nous nous partagions les gains : 70 % d'abord pour lui en tant que producteur, moi 30 %, et il reprenait encore 13 % en tant que manager.
Jusqu'à ce jour, il ne m'avait jamais trouvé de prestations. Elles venaient soit des personnes qui me contactaient via mes pages, soit de celles avec qui j'avais déjà collaboré auparavant.
[...] Lorsque j’ai compris qu'il me mentait, je me suis mise en colère contre la maison de production. Déterminée à m'en séparer, le manager a déposé une plainte pour "abus de confiance et rupture abusive de contrat". Les gendarmes sont venus m’interpeller sans convocation. Cela ne s'est pas produit une seule fois, mais plusieurs fois, même après que je lui ai remis la moitié de l'argent que je lui devais. »,