Le ministre des Arts et de la Culture (à gauche) et le secrétaire exécutif du Cerdotola (à droite) f
Le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola), institution inter-états de coopération scientifique pour la promotion du patrimoine africain, va commémorer son 40ème anniversaire du 09 au 15 octobre prochain au Palais des congrès de Yaoundé. A cette occasion, plusieurs manifestations culturelles et concertations intellectuelles sont prévues.
Pour le Pr Binam Bikoi, Secrétaire exécutif du Cerdotola, l’institution « a le droit de célébrer avec faste sa quatrième décennie », au moins en raison du contexte de sa naissance. En effet, l’organisme a pris son envol à coups de difficultés. Parmi les périodes les plus difficiles de son évolution, on peut citer la décennie 80-90. À cette époque, les politiques d’ajustement structurelles font rage en Afrique. Par manque de moyens, les pays membres du Cerdotola ne font pas de leurs contributions une priorité. Il faudra attendre plus d’une décennie alors pour assister à une relance de l’institution (en 2004).
Concernant les activités qui vont meubler la semaine du quarantenaire, il est annoncé un colloque international. Celui-ci sera le centre nerveux du quarantenaire. Plusieurs éminences grises du continent africain y prendront part, afin de mettre en place les fondations d’une nouvelle pensée africaine pour le développement.
A côté de ce colloque, il est aussi prévu un sommet des institutions culturelles africaines. Outres ces rencontres intellectuelles, les participants vont aussi découvrir le village Ubuntu et ses attractions connexes (parades, expositions).
Le saxophoniste camerounais Manu Dibango est attendu à la soirée de clôture comme invité spécial.
