Cameroun : les influenceuses soumises à des impôts à partir de 2024

Les influenceurs vont payer des impôts

Wed, 13 Dec 2023 Source: www.camerounweb.com

Ça, personne ne l’a vraiment pas vu venir. Les influenceurs et influenceuses vont commencer par payer des impôts, c’est la nouveauté qui arrive. La nouvelle est prise sur la toile comme une énième humiliation vis-à-vis des personnes concernées.

En réalité, le pays va faire payer les impôts aux influenceurs et influenceuses à partir de 2024, c’est une disposition qui est contenue dans la loi de finances 2024 qui a dernièrement été votée à l’Assemblée nationale.

Le bledparle.com écrit que « les créateurs de contenu seront désormais soumis à un impôt sur les revenus générés sur réseaux sociaux. Dès 2024, cette mesure pourrait entrer en application. En clair, le gouvernement devrait commencer à imposer une taxe sur les profits importants réalisés par les influenceurs sur les plateformes et applications de réseaux sociaux, ainsi que d’autres individus qui échappent actuellement à la fiscalité, à l’instar des autres professions réglementées ».

La même source indique qu’en effet, « le texte en son Article 56.- (1) stipule que les revenus générés sur les plateformes numériques par les particuliers qui y réalisent des opérations de vente d’un bien, de fourniture d’un service ou d’échange ou de partage d’un bien, sont considérés comme revenus imposables ».

Jorel Jacques Zang l’activiste très direct dans ses propos trouvent que c’est bien fait pour les influenceurs : « Apparemment dès janvier 2024, les influenceurs devront payer des impôts. Très bonne et excellente décision. Je vous suggère de les taxer correctement et proprement, comme ça toutes les pages qui font du kongossa inutile là vont un peu disparaître et cesser de distraire les Camerounais dans les futilités ».

Zang ajoute que « pour une rarissime fois, je tiens à féliciter le gouvernement camerounais. Je peux même vous aider gratuitement dans ce recensement car j'ai déjà ma liste. Travail bénévole pour ce travail de recensement ».

Source: www.camerounweb.com