La musique Camerounaise a toujours été transformée et transmise de génération en génération, tel un serpent, elle a toujours sue renouvelée sa peau quand celle-ci avait vieillie et devenue qu’une simple écaille. Voici ses différentes époques de ses transformations et ses acteurs d’hier d’aujourd’hui et de demain.
De 1950 aux années 70, la rumba Congolaise la contrôle encore, mais dès les années 70 le Cameroun va vivre sa grandes époque des slow, de la Soul-Makossa, du Rock N’roll, de Soul et du jazz, c’est la grande époque des influences des musiques étrangères, mais dès les années 80 le Cameroun va commencer à prendre la main sur sa musique, ainsi des années 80 au début des années 2000, le Makossa, le Bikutsi et le Benskine vont connaître leurs grands jours de gloire. Dès les années 2000 les premiers décodeurs viennent rendre accessible les musiques urbaines étrangères à travers des chaînes comme Chanel Ô, MCM,MTV, facilitant ainsi l’initiation au Rap à pleins de jeunes qui, depuis la fin des années 80 s’y intéressaient déjà à ce qui était déjà considéré comme étant un mouvement contestataire urbain partout dans le monde.
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À cette époque, les anciens des autres genres musicaux Camerounais regardaient ce mouvement naître d’un œil risible et moqueur sans savoir qu’une autre transformation musicale était entrain de s’opérer. Dans un premier temps, les jeunes vont subir toutes les influences urbaines en provenance notamment des USA, de France et même de son voisin le Nigeria qui semblait déjà avoir compris le truc.
Tout commence par le trio de Nlongkak, le groupe “Ac-Sang Grav” avec leurs tubes « Fais quoi Fais quoi » “Yaoundé pour la planète” un titre qu’on pourrait qualifier de prémonitoire au regard de ce qui s’en est suivi.
Krotal viendra revendiquer les couleurs du drapeau de son pays “Vert Rouge Jaune” un album classé classique avec le titre “Jamais” comme pour tirer une sonnette d’alarme à la diaspora Camerounaise de préparer son retour au bercail. L’autre trio de Douala Bassa, le groupe “Bantou PÔ Si” viendra demander à ses compatriotes de ne plus se lancer dans de vaines imitations.
Koppo viendra avec nonchalance faire découvrir au Cameroun un nouveau style de Rap à la Doc Gynéco dans son titre “Si tu vois ma go” pour dénoncer avec humour le chômage dans son pays. À partir de 2010, c’est le véritable envol de l’Afropop, Afrobeat, les jeunes rappent de plus en plus sur des musiques de variété et utilisent davantage les accents et le langage courant du terroir pour mieux se faire entendre et pour élargir leur public.
Dans cette lancée, Stanley ENOW viendra tout casser mettant un savant mélange de pur accent américain avec les expressions du terroir ce qui lui vaudra une reconnaissance et des récompenses au pays et à l’étranger, des invitations à la présidence du Cameroun, du Ghana et des USA. Franko viendra à son tour marquer l’histoire de la musique urbaine avec son titre “Coller la petite” qui lui vaudra un disque d’or en France. Le trio X-Maleya écrira l’histoire à son tour, avec un Zénith de Paris pleins à craquer.
Si la musique au Cameroun a toujours connue des transformations, elle a également toujours eu des remplaçants. Voici ses artisans d’hier d’aujourd’hui et de demain.
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HIER
Krotal
Valsero
Ac-Sang Grav
Koppo
Bantou Pô si
Homonyme
Les géomètres
Boudor
Alberto les clés
Bashiru
Phatal EBODÉ
Lemir vana
V.B.H
Sultant Oshimin
Francky P
Duc-Z
Big Bzy
Dj Bilik
Karnatox
Prosby
One love…
AUJOURD’HUI.
Stanley ENOW
Tenor
Franko
Mink’s
Locko
Magasco
Maalhox
Daphné
Mr. Leo
Prosby
Salatiel
JOVI
Mani Bella
Blanche Bailley
Koppo
Numérica
Blaise B
Tzy Pantchak
Renisse
Dynastie le Tigre
Charlotte Dipanda…
DEMAIN
MIMIE
Boy tag
Lucky+2
Gaël Haven
Ko-C
King créol
Sojip
Ted’x
Cysoul
Joel P
Rythmz
Blinko
I.V.O
Krys M
Shura
Loyik AFANA
Sandrine Nnanga…
Et sûrement certains que je ne connais pas et qui surgiront de nulle part, et d’autres qui ne me sont pas venus (es) à l’esprit (toutes mes excuses). La jeunesse Camerounaise a réussi aujourd’hui à imposer sa musique chez elle à la force de sa persévérance et de son engagement, aujourd’hui je peux affirmer que la musique urbaine Camerounaise est jouée au moins à 60% et ses artistes sont adulés, ils quittent de Yaoundé pour le Zenith de Paris, de Douala pour aller chercher un disque d’or en France, ou encore pour les BET aux U.S.A, remplissent une salle de 65000 places localement, ce qui était encore impensable il y’a une décennie.
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Même si beaucoup reste encore à faire, on peut dors déjà la félicité pour ces premières victoires qui ne sont pas des moindres et que dire du Bikutsi qui se délocalisé déjà peu à peu e’ Afrique de L’ouest?? Je reviendrai très certainement pour vous raconter la merveilleuse histoire du Bikutsi des têtes brûlées, point final.