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Cinéma: Narcisse Wandji gagne trois prix

Narcisse Wandji Narcisse Wandji, jeune réalisateur camerounais

Tue, 5 Jul 2016 Source: newsducamer.com

Le jeune réalisateur camerounais a glané trois prix avec son court métrage « Walls » au Festival international du court métrage de Douala tenu le 02 juillet dernier.

La vie lui sourit à tout bout de champs ces derniers mois. Autant dire que la chance (pour ceux qui y croient) est de son côté. Narcisse Wandji reste depuis peu sous les feux des projecteurs à cause de son succès remarquable dans le monde cinématographique. De l’audace, la détermination et la créativité, il en a fait son cheval de bataille.

D'ailleurs, la cérémonie de récompense des meilleurs acteurs et productions du Festival international du court métrage de Douala (FICOD) tenue le 02 juillet 2016 l’Institut français de Douala n’a que confirmé la hardiesse de ce jeune réalisateur. Grâce à son court métrage « Walls » préparé en cinq mois et tourné en quatre jours à Yaoundé, le cinéaste a décroché trois prestigieuses récompenses à la 9e édition du FICOD . Il glane ainsi le Prix du meilleur décor, prix de la meilleure image et surtout le Grand prix du festival.

Dans ce film à succès , Narcisse Wandji, plonge les téléspectateurs dans l’univers sombre de la corruption. « Walls », pure fiction de 14 minutes, raconte l’histoire fascinante de Richard Meka, directeur d’une entreprise d’énergie renouvelable accusé de détournements de fonds par ses employeurs. Il est écroué au centre de détention de Mabido où il attend son jugement en vain depuis 4 ans.

Il est malmené et jeté dans les isoloirs. Une véritable torture psychologique pour lui, surtout que même son fils, Martin Meka, par ailleurs son avocat peine à croire en son innocence. Néanmoins, l’ex directeur reste optimiste sur les capacités de son fils à l’innocenté. Avec cette intrigue, le réalisateur met également en lumière les misères des présumés prévaricateurs et les manipulations du système judiciaire dans la gestion des affaires de détournements des deniers publics.

A 34 ans, ce fils de l’Ouest Cameroun n’est pas à son premier essai cinématographique encore moins à des distinctions. Il a aussi réalisé « Mémoire de sang », un drame de 15 minutes tourné en format HD. C’est le recit d’une jeune fille, orpheline nommée Dounia, qui reçoit une balle perdue dans le thorax lors d’une confrontation entre la police et un groupe de gangsters.

Conduite de toute urgence à l’hôpital par son frère cadet Gomaï, Dounia ne peut bénéficier des soins sans avoir préalablement versé une caution de 100.000 francs CFA malgré son état critique. Gomaï doit donc remuer ciel et terre pour sauver la vie de sa soeur. Narcisse Wandji s’inscrit donc dans une tonalité pathétique pour présenter, dépeindre les maux d’une société où l’argent reste le maitre du monde.

Ce passionné de cinéma ne se contente pas seulement de produire des courts métrages, il consacre également son temps à la promotion du cinéma féminin. Il y a deux semaines encore, il a connu des heures de gloire avec l’organisation dans la ville de Yaoundé du festival « Mis me Binga ». Cette foire dédiée à la vulgarisation des films de la gente féminine et la récompense des actrices et productions.

Source: newsducamer.com