Commerce : sans moyens financiers, voici la ruse utilisée par Noëlle Kenmoe au début

• Noëlle Kenmoe est une « femme indépendante »

• Elle ne l’a toujours pas été

• La Camerounaise est partie de presque rien du tout



Noëlle Kenmoe était en direct sur sa page Facebook, samedi le 11 juin 2022. Elle a fait des confidences. L’une d’elles porte sur le business. L’actrice camerounaise a fait preuve de ruse pour arriver là où elle est aujourd’hui.

Noëlle Kenmoe a avoué qu’elle a commencé le marché avec 52 000 francs : « En 2019, on avait annoncé une grande tournée pour mon film 2 Avril (film qui parle de l’autisme). A la veille de la tournée, on ferme les frontières : CORONA. Malheureusement pour moi, l'argent de mon deuxième film, j'ai acheté un terrain avec. Je me retrouve donc sans rien. Je faisais la réunion de ma mère (1000-5000-10000). Je cotisais 04 noms de 1 000 F chaque dimanche. Quand on ferme les frontières, j'avais déjà bouffé 03 noms, il me restait 01 nom. On me donne mes 52 000 F et je suis allée au marché avec mon ancienne amie ».

Ensuite, le reste n’est que de la roublardise : « J'ai pris 40 000 F pour acheter 05 tenues. J'ai donné 10 000F, mon amie aussi a donné 10 000 F à Eric de Paris et on l'a supplié pour qu'il nous filme. Il reste 2 000 F. Je les ai utilisés pour le transport. J'ai supplié Ivyly la fabuleuse pour la coiffure. Elle l'a fait ndjoo. J'ai supplié sa fille pour le make-up et elle l'a fait ndjoo. J'étais dans une chambre à Dakar et j'ai dit à Dieu de bénir mon activité que c'est mon devant-derrière ».

Noëlle Kenmoe ajoute ensuite que quand elle a fait les photos, « vendredi et samedi, j'ai vendu comme si c'était les fêtes de Noël. J'appelle mon petit ami de l'époque, je lui donne 100 000 F (les bénéfices de mon commerce) pour qu'il achète ma télé. Il était dépassé. Ça se passe comment ? Je prends peut-être Mimie, Farida, Poupy et Emy Dany Bassong comme fournisseurs. Je vais acheter une tenue chez les 04. Moi la chance que j'ai eue, c'est qu'on me connaissait. Quand je viens acheter une pièce chez Mimie, ce que j'avais buy j'ai vendu. Du coup quand une cliente passe la commande de la même robe, je m'en vais l'acheter chez Mimie et je retire directement mon bénéfice. Si c'est 7 000 F, je dis que c'est 10 000 F et ça me fait 3 000 F de bénéfice ».

En réalité, c'est comme cela que Noëlle Kenmoe gardait un peu d'argent dans son compte : « Les filles, si vous voulez vous lancer, vous achetez les caleçons chez ma tante à 200 francs et vous revendez à 500 francs. Vous mettez sur WhatsApp et Facebook et vous deviendrez indépendantes », a conseillé l’entrepreneure.