• Decca Grace était en concert vendredi
• En dépit de l’appel au boycott de la BAS
• Arol Ketch n’est pas du tout content de l’issue
Les voix s’élèvent depuis le fiasco culturel subi par la chanteuse camerounais Decca Grace. Elle s’est produite en concert vendredi le 13 mai 2022 en France, devant une salle restreinte et pratiquement vide surtout.
Comme d’autres observateurs nationaux, le blogueur camerounais Arol Ketch a été déçu par cet échec de Decca Grace. Pour la tacler, il lui rappelle un évènement antérieur : « On critique le décor d’une chaîne de télé pour aller chanter dans les salons après plus de 30 ans de carrière à succès tandis que nos égaux se produisent à l’Olympia, au Zénith etc. La terre est sale. Si è ne mvit ».
Arol Ketch fait allusion à une critique faite par Decca Grace à propos du décor de l’émission "Dimanche avec vous" sur Equinoxe TV le 10 avril 2022 : « En matière de décoration, je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’on peut faire : il y a des tissus qu’on utilise, il y a les fleurs, il y a la façon de filmer, il y a des lumières. C’est très important. Je crois que je vais décorer ici parce que je n’aime pas beaucoup votre décor (…). Un petit clin d’œil à ton patron (c’est mon beau noor (rires) quand il me chahute, moi aussi je te chahute Séverin, il faut changer ton décor là, c’est très moche ».
La BAS a gagné, le concert de Grace Decca a accouché d'une souris, le film de l'évènement
La Brigade anti-sardinard (BAS) a appelé au boycott du concert de la chanteuse camerounaise Decca Grace. En dépit de cette incitation de mouvement de la diaspora qui tourne le dos à tous les artistes qu’il juge pro Paul Biya, Decca Grace a bien tenu son concert, vendredi le 14 mai 2022 au Palais de la Terrasse de Thillay en France. Aux yeux d’Amedee Dimitri Touko, ce n’était pas une bonne idée. Il a exprimé son avis dans une publication sur Facebook.
La dis-grâce
L’histoire, implacablement, cruellement, donne raison à Valsero : Decca Grace aurait dû annuler sa participation à ce qui s’est finalement révélé comme étant une mascarade préemptée par les vautours de l’ethno-politique camerounaise.
Decca Grace s’est faite voler sa couronne par des gens qui n’ont aucun respect pour son public, pour son art, pour son talent…
Une réalité mathématique implacable nous parle :
– Valsero au Zénith devant un public de 7 500 personnes ;
– Grace dans un hangar miteux devant un public de 43 personnes.
Ceux-là même qui prétextant d’un l’idéal de liberté ont poussé cette artiste hors norme, dans le plus grand fiasco événementiel que je connaisse en diaspora, étaient absents…
En réalité, les militants des ténèbres de la dictature camerounaise et les disciples du repli identitaire ont vendu leur drogue sur l’honneur de la Diva et l’ont lâché…
Surabondamment, les gros bras loués pour la sécurité de l’événement, ont à la fin de celui-ci, pris en otage les participants parce que leur prestation n’a pas été payée…
J’ai eu honte en voyant ça, très honte, d’autant que cet autre cafouillage était précédé d’une grossière modification du lieu du spectacle, deux heures avant son commencement.
Dans un tel marasme organisationnel, le play-back qui ressemblait à un funeste karaoké de matango club, a été moult fois interrompu par des coupures d’électricité : Eneo suit l’artiste du Palais même en France on dirait.
Decca Grace ne méritait pas ça !