De célèbres écrivains camerounais prêtent leur nom à des bâtiments scolaires

• Hommage aux écrivains

• Raviver la mémoire collective

• Promotion de l'excellence en milieu scolaire



Au lycée bilingue de Bobongo, des bâtiments scolaires ont été rebaptisés avec des noms d’auteurs camerounais dont la plupart sont très connus du grand public.

Le lycée susmentionné est situé dans l'arrondissement de Douala IV. Le but de la manœuvre est de rendre hommage à ces auteurs et inspirer chez les jeunes apprenants une envie de suivre le pas de leurs aînés.

Djaïli Amadou Amal, Mongo Beti et Rudolf Duala Manga Bell sont les trois hommes qui ont été mis en avant. Et pour de bonnes raisons. Pour commencer, Djaïli Amadou Amal est une militante féministe née en 1975 à Maroua.

Elle a récemment reçu les prix Goncourt des lycées, choix Goncourt du Royaume Uni, choix Goncourt de la Grèce, choix Goncourt de l'Orient. Djaïli a écrit des ouvrages comme "Les impatients", "Munyal", "Les larmes de la patience", "Walaande".

Mongo Beti vit toujours à travers ses œuvres

Né en 1932 à Akometam, Mongo Beti et mort à Douala le 07 octobre 2001. C’est un écrivain camerounais francophone. Romancier renommé, il est également essayiste engagé, enseignant, libraire et éditeur.

Il a connu du succès avec des œuvres très lues "Ville cruelle", "Le Pauvre Christ de Bomba", "Mission terminée", "Le Roi miraculé : chronique des Essazam", "Main basse sur le Cameroun : autopsie d’une décolonisation", etc.

Quant à Rudolf Douala Manga Bell, il était le roi du clan Bell du peuple Douala, pendant la période coloniale allemande. Il fut chef de la résistance contre l'expulsion des Douala de leurs maisons ancestrales.