• La scène s’est déroulée à Douala au quartier Ndogpassi
• La mère de l’enfant avait assuré les deux hommes qu’ils étaient le papa du bébé
• De la nécessité de procéder à des examens ADN
La scène est invraisemblable. Digne d’un scénario de Télénovelas. Les riverains n’en revenaient manifestement pas lorsqu’ils ont su les réelles causes du spectacle qui se déroulait devant leur regard. En effet, le dimanche dernier au quartier Ndogpassi, à Douala deux hommes se sont livrés à une bagarre bien nourrie avec des coups de poings qui venaient dans tous les sens. A en croire les témoignages, un nouveau-né est à l’origine de cette chaude empoignade entre les deux individus. Chacun réclamait la paternité de l’enfant.
Si l’arrivée d’un nouveau-né est souvent source de bonheur et de fête, ce n’est visiblement pas le cas dans le couple de la jeune dame qui vient de donner naissance à un « mignon garçon ». Selon les témoignages, les deux protagonistes se sont retrouvés auprès de celle qu’ils considéraient chacun comme compagne, mère de leur enfant. C’est là que tout est parti en vrille
Mais dans cette histoire, la jeune dame, de 25 ans environs, n’a pas joué franc jeu sur toute la ligne. Elle aurait assuré aux hommes qu’ils étaient les géniteurs de son bébé. Chacun des heureux Papa déclare avoir préparé la layette de ce nouveau-né de sexe masculin. Malheureusement pour la jeune mère encore fatiguée après l’accouchement, les deux pères sont arrivés au même moment, chacun avec des cadeaux, pour lui rendre visite à la clinique où elle était internée. Ils voulaient souhaiter la bienvenue à leur supposé fils.
La déception a été grande pour ces hommes qui sont tout de suite passés aux coups de poings. Difficile pour la dame de les stopper, le calme est revenu grâce à l’intervention des éléments des forces de maintien de l’ordre.
En tout cas, il y a une solution pour départager les deux « papas », espérant qu’il n’y ait pas un troisième qui pourrait surgir de nulle part. Il s’agit de les soumettre à un test ADN pour déterminer celui dont les spermatides ont été plus rapides.