Des propositions concrètes pour une sorties définitive de crise, sont attendues dans un délai de 10 jours à compter du jour de prise de fonctions.
La mission assignée à cette plate-forme spéciale est claire. Œuvrer dans les brefs délais pour la mise en place d’un organisme de gestion collective du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun. Ceci dans une démarche prônant à la fois, l’assainissement et l’apaisement dans le respect conformément à la réglementation en vigueur.
C’est ainsi qu’en procédant à l’installation des responsables et membres de la plateforme le 07 août dernier, le Ministre des Arts et de la Culture (Minac) n’a pas manqué d’évoquer le décret n° 2012/381 du 14 septembre 2012 portant organisation du Ministère des Arts et de la Culture, qui «confie principalement et pleinement au Minac la mission du suivi des structures nationales de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins du droit d’auteur». Précision qui vaut tout son pesant d’or car, permettant de lever toutes sortes de malentendus au sujet de cette nouvelle équipe et des missions qui incombent au ministère dans cette quête du sortie de crise.
Créée le 30 juillet 2017 par décision du Ministère des Arts et de la Culture, cette plate-forme dispose d’un délai de 10 jours à compter de sa mise en place pour présenter son rapport et ses propositions au patron des arts et de la culture, le Ministre Narcisse Mouelle KOMBI. Toutefois, en cas de nécessité, ce délai est susceptible d’être prolongé.
Rappelons que cette plate-forme qui est présidée par la magistrate hors hiérarchie Louise ABOMO, regroupe en son sein, toutes les franches ayant existées jusqu’ici à savoir, la CMC, la SOCAM, la SOCACIM, et la SCACEM. Il s’agit donc d’une approche consensuelle qui devra privilégier le dialogue franc entre les parties prenantes, pour espérer voir le bout du tunnel dans cette affaire d’art musical qui n’a que trop durée.