Petit diamant poli par un maître de la scène, Ekambi Brillant, Adango Salicia Zulu a un timbre vocal unique qui transmet une émotion vibrante, vivante.
Sur la route du MASA 2016, Adango Salicia, pour la qualité de sa production et de son spectacle, est une découverte que l’on met en vitrine avec la même assurance qu’une tête d’affiche.
La musique d’Adango Salicia Zulu puise ses sources à la fois dans le terroir d’Afrique centrale, mais aussi dans le jazz, la soul le hip hop et même le rock. Une fusion à l’image de l’Afrique moderne, attachée à ses traditions mais partie prenante d’une culture mondialisée.
Adango puise son inspiration dans ses racines Camerouno-Gabonaises pour faire résonner ses fruits musicaux sur toute la planète.
Adango Salicia Zulu
La musique, elle est tombée dedans quand elle était enfant. Une passion que lui a transmis son père sur les bancs de l’église. C’est à son arrivée au Cameroun que son parcours musical se professionnalise au travers de la rencontre de Gaelle Wondje, qui remarque son potentiel et l’introduit auprès d’Ekambi Brillant.
Là, elle se forme en le suivant sur les routes pendant sept ans en tant que choriste. Alors que nait l’envie de proposer ses propres chansons c’est encore l’heureux hasard des rencontres qui l’amène à pousser la porte du studio du collectif Hip Hop Développé en 2012.
Elle y trouve les premiers artistes avec lesquels elle commence à développer son projet personnel, en particulier Aleba Mokala pour les masques musiques, et Sadrake pour le sound engineering et les textes.
Après une phase d’écriture, Adango se produit régulièrement avec le collectif dans le courant de l’année 2013, en particulier en février et juin à l’IFC de Douala, ou le collectif présente son spectacle « HHD parten Live » et présente parallèlement ses propres compositions dans plusieurs évènements, tels que l’Amstel Jazz Festival et surtout propose un 1er spectacle présentant en preview une premiére approche de son album à venir, au Goethe Institut de Yaoundé en février 2014.
Par la suite, elle transforme l’essai en proposant un 1er titre de son 1er album à venir et son clip. « Mayega Mem », est un titre métissé, à l’énergie éclatante, qui mélange un son d’influence Hip Hop et electro à un texte chanté en bassa. Le clip fait découvrir une artiste pleine de vitalité et de sourire.
Elle présente ce titre et quelques autres lors d’un concert à l’Akwa Palace de Douala en octobre mais dans une formation live accoustique. Avec cette formule quatuor, Basse, percussion, guitare, voix, Adango propose déjà une autre lecture de son travail, une autre couleur, plus douce et musicale, mais toujours énergique et animale.
En parallèle, une collaboration au style novateur, avec le rappeur Sadrak : le titre « Hala » est proposés au public. Elle enchaine sur une collaboration Live en tant qu’artiste invitée lors du concert de Blick Bassy à l’IFC de Douala en novembre. En décembre, Adango continue la scène avec le collectif HHD, en particulier au Festival Quartier Sud et mais aussi en solo lors du Douala Hip Hop Festival.
Après un retour en studio pour continuer le développement de son album début 2015, Adango poursuit le dévoilement progressif de son projet avec un second titre, « Sisi », accompagné d’un second clip, un titre plus engagé dont le thème est l‘avortement. Avec cette ballade chaloupée, interprété cette fois en pidgin, Adango revient vers des sources musicales plus Africaines et présente une facette plus douce et torturée. Un showcase à la Galerie Mam et un concert donné au BeBop, à Douala accompagnent la sortie de ce second titre.
Après un retour au HHD pour un concert donné en juin lors de la fête de la musique, Adango s’achemine vers la sortie de son 3e titre « sweet sexy », qui sera publié dans la 3e édition de la Mboa Tape ce mois d’aout, un titre qui révèle un autre aspect de la personnalité de cette artiste clairement africaine, mais riche de multiples facettes musicales…