Elle accepte ses avances après un an de drague et découvre le pire

Il lui a fait la cour pendant un an. Le monsieur lui a tout promis. La femme a fini par accepter. Maintenant, elle a besoin de conseils.

Je suis une jeune femme de 34 ans. J’ai rencontré X il y a un an et trois mois sur Facebook. Il m’a envoyé une invitation que j’ai mis du temps à accepter. Il insistait beaucoup et comme on avait des amis en commun, j’ai fini par accepter.

Il m’a fait la cour à plusieurs reprises, mais je n’étais pas vraiment intéressée. Pourtant, il n’a jamais lâché prise. Pendant un an, nous avons beaucoup discuté, mais sans aller plus loin.

Au mois de novembre, j’ai fait un rêve : j’accouchais d’une petite fille et il en était le père. Je lui ai parlé de ce rêve. Il m’a dit qu’il voulait vraiment quelque chose de sérieux, que même le ciel voulait nous unir. Ce rêve m’a troublée et j’ai fini par me dire qu’il avait peut-être raison. Je le bloquais émotionnellement depuis un an, mais là, je me suis ouverte un peu plus.

En décembre, j’ai été victime d’un enlèvement. Par la suite, j’ai perdu mon travail. Il m’a énormément soutenue durant cette période difficile. Il faut savoir qu’il était retourné à l’école pour obtenir sa licence, car il avait plusieurs opportunités professionnelles. Il devait terminer ses études ce mois de juillet pour se relancer dans le monde du travail.

En février, j’ai finalement accepté de commencer une relation sérieuse avec lui. Tout allait bien jusqu’à ce qu'il y a un mois, je découvre que je suis enceinte de lui. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, il l’a très mal prise. Il m’a demandé d’avorter. J’ai catégoriquement refusé. Mon éducation, ma foi chrétienne et ma conscience ne me permettent pas de faire une chose pareille. Je ne tue pas les innocents.

Il est resté silencieux pendant quelques semaines. Puis, il est revenu pour tenter de me convaincre à nouveau, affirmant qu’il n’était pas prêt à avoir un enfant. J’ai encore dit non. Alors, il a préféré mettre fin à notre relation et m’a bloquée partout. Aujourd’hui, je me retrouve seule, enceinte de deux mois, sans emploi.

Et en plus, vu comment il me menace, je ne peux même pas envisager de travailler pour quelqu’un. Peut-être à mon propre compte, mais je n’ai rien. Je suis à bout. Je dois manger, aller à l’hôpital, préparer la layette, penser à l’accouchement. Mais où vais-je prendre l’argent ? Oui, j’ai mes parents, mais ils n’ont plus ni la force ni les moyens de s’occuper de moi.

Et je n’oublie pas que j’ai déjà un premier enfant dont je m’occupe seule depuis 15 ans. Il doit aller à l’école. Et voilà qu’après 15 ans, je me retrouve dans la même situation.