Festival de la caricature et de l’humour de Yaoundé
La 17e édition du Festival de la caricature et de l’humour de Yaoundé se tiendra du 18 au 20 août prochain.
Je prends mon crayon parce que « Je dessine la paix ». Décision forte des organisateurs du Festival de la caricature et de l’humour de Yaoundé, qui pour cette 17e édition, ont choisi d’apaiser les cours avec leur engagement.
Après l’an dernier et le thème « Au-delà de la caricature l’Homme » en hommage aux caricaturistes et aux artistes tombés pour avoir utilisé leur liberté d’expression, Léontine Babeni, présidente de l’association « Irondel », organisatrice du festival, et son équipe, mettent l’accent sur la jeunesse.
Leur formation aux métiers du dessin restera, une fois de plus, l’une des principales articulations de l’événement. Des dessinateurs-amateurs apprendront des techniques aux côtés de professionnels.
Les caricaturistes professionnels seront face au public et à la presse au cours de rencontres organisées pour expliquer leur travail passionnant.
Des expositions meubleront également une grande partie du festival. On pourra découvrir une expo-urbaine, en réalité une œuvre au format 4x3 mètres des œuvres des enfants du « Crayon de Djino », du nom du programme lancé, il y a 13 ans, par l’association Irondel en collaboration avec une société brassicole.
Et pour rester caler sur le thème, l’agenda du FESCARHY 2016 prévoit également la réalisation d’une toile de paix, un show autour du sujet et un lâcher de colombes.
En 17 éditions, le FESCARHY n’a cessé d’œuvrer dans la promotion de l’art de la caricature et du dessin, s’adaptant à l’actualité, optimiste comme malheureuse.
Elle n’a pas hésité à s’arrêter pour saluer le travail de caricaturistes disparus tragiquement l’an dernier pendant l’attentat contre « Charlie Hebdo » en France.
Le festival veut continuer son initiative, celle de faire de la caricature un outil de conscientisation, de paix, au-delà du dénigrement.
L’un des objectifs visés par le FESCRAHY est d’engager la responsabilité des caricaturistes.
Son but, introduire l’option de dessin de presse dans les écoles de journalisme au Cameroun pour permettre aux dessinateurs de s’imprégner de l’éthique journalistique.
