Frank Ndema, un autre regard sur le 7e art

Le réalisateur camerounais a récemment sorti un thriller psychologique qui n’a pas laissé le monde du cinéma camerounais indifférent.

« Immersion » dans un monde où tout est vu des deux côtés de la pièce. Pile pour la normalité et face pour l’obscur, ce subconscient que l’on ne maîtrise pas toujours.

Qu’on ait apprécié ou pas son film, Frank Olivier Ndema a eu le mérite d’essayer un genre peu commun dans l’univers du cinéma camerounais. Une enquête policière, qui en réalité révèle le côté secret de chaque être humain.

Cette personne cachée, autre facette que nombre de personnes victimes de troubles mentaux tendent à dévoiler bien plus souvent que d’autres.

La question du dédoublement de personnalité intéresse ce jeune réalisateur qui fait le pari osé du thriller psychologique.

« Quand on lit à travers les lignes de cette intrigue, on se rend compte que les gens ne sont pas toujours vraiment ceux qu’ils prétendent être », avait alors expliqué Frank Olivier Ndema à CT au moment de la projection.

« Immersion », cette série de trois courts-métrages, est en réalité un travail de longue haleine dans le domaine du 7e art.

Critique cinéma, il est consultant de plusieurs festivals internationaux et a accompagné au début de sa carrière nombre de cinéastes dans la promotion de leurs films.

Celui que ses amis appellent affectueusement FON est à la tête depuis 2003 des Rencontres Internationales du Film Court (RIFIC), festival dédié aux courts-métrages.

Plateforme de découverte de nombreux jeunes réalisateurs et acteurs. Deux casquettes qu’il a portées à une époque lorsqu’en 2012, il faisait l’acteur dans la série « Harraga » de Serge Alain Noa.

Frank Olivier Ndema, c’est aussi la réalisation de clips vidéo et de documentaires. Parcours souvent récompensé.

En 2015, lors des Rencontres audiovisuelles de Douala (RADO), « Immersion » repartait avec le prix du meilleur court-métrage.