• La BAS ne lâche toujours pas Decca Grace
• Claude Wilfried Ekanga non plus
• Nouvelle déclaration de l’activiste politique
Le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Claude Wilfried Ekanga a encore écrit sur l’affaire entre la chanteuse camerounaise Decca Grace et la Brigade anti-sardinard (BAS). Aux yeux de l’analyste politique proche de l’opposant Maurice Kamto, c’est la mort dans l’âme que les activistes ont recours à cette idée de boycott.
Dans les faits, Decca Grace est en France depuis dimanche pour une série de concerts dans des pays d’Europe. Les activistes de la diaspora, précisément ceux de la Brigade anti-sardinard (BAS) compte empêcher un bon déroulement des activités avec l’appel lancé au boycott des concerts de la chanteuse de Makossa. Message de Claude Wilfried Ekanga, jeudi le 12 mai 2022 sur sa page Facebook.
Il n’y a pas un seul Camerounais qui déteste Decca Grace. Ceux qui ont décidé de la boycotter l’aiment d’ailleurs certainement plus que ses frères de la Nouvelle République Villageoise du Littoral.
Le but de l’appel au boycott est à coup sûr d’interpeller à suivre l’exemple de ce qui s’est passé en 2006, lorsque Didier Drogba se met à genoux devant la nation ivoirienne pour implorer le dépôt des armes et la reprise du dialogue, pour le bien de tous les Ivoiriens et pour sortir le pays de ses meurtrissures qui duraient depuis 2002. Il n’y était pas obligé. Mais il avait compris qu’en tant qu’icône nationale, il possédait désormais un pouvoir dont le peuple avait désormais grand besoin.
Les Camerounais qui voient le boycott de la prestation de Decca Grace à Paris comme une attaque contre leur mère, sœur, tante, cousine… ne sont rien d’autre que d’ignobles tribalistes, qui n’attendaient que ce genre de tournure comme prétexte pour se lâcher, et ce contre un coupable déjà choisi il y a des décennies. Voilà des individus amorphes qu’on ne verra curieusement jamais se lever pour revendiquer l’eau potable qui manquent à leur quartier depuis Spartacus, alors qu’ils payent l’impôt à l’Etat.