• Decca Grace s’est produite en concert
• L’évènement n’a pas été une réussite
• La BAS a eu raison de l’artiste
Decca Grace a maintenu son concert en France malgré les avertissements de la Brigade anti-sardinard (BAS), un mouvement de la diaspora qui boycotte les artistes qu’il pense être du côté du président Paul Biya. L’évènement n’a pas eu le succès escompté, ce qui a provoqué des critiques violentes. Dinaly ne voit pas la chose de la même façon.
Dinaly est la promotrice de LTM TU, une télévision privée qui émet depuis Douala au Cameroun. Elle est également artiste musicienne. Sans autre forme de procès, elle apporte son soutien à son homologue Decca Grace, chanteuse de Makossa.
Coucou mon amour de sœur, quoiqu’on dise, cela n’a sûrement pas été facile pour toi hier (vendredi 13 mai 2022) te connaissant très Amour. Sache que l’amour et le respect que je te voue sont restés intacts, demeure bénie et soit davantage fortifiée par le Seigneur, qu’il continue à être ton seul guide et ses anges tes gardiens, je ne ferai pas d’amalgame, nous sommes frères et sœurs et le resterons, excellent week-end à tous mes leaders, essimo essimo essimo pètè, ebelle o bosso.
'Grace Decca a jeté sa grandeur aux orties' – les premières impressions des fans après le concert raté
Decca Grace n’aurait pas dû maintenir son concert après l’appel au boycott de la Brigade anti-sardinard (BAS). C’est la conclusion qui revient avec insistance après les constats amers faits vendredi le 13 mai 2022 en France. La chanteuse camerounaise y a tenu son concert, devant peu de spectateurs présents, dans une salle moins adaptée à l’ampleur de l’évènement, avec des matériels moins sophistiqués.
Le lanceur d’alerte Kand Owalski a suivi de loin ce qui s’est passé. Des sources bien renseignées affirment que de toutes leurs forces, les activistes de la Brigade anti-sardinard (BAS) ont tenté de s’infiltrer dans la salle pour stopper le spectacle, mais en vain.
Sur sa page Facebook samedi le 14 mai 2022. Kand Owalski a publié un message relatif à Decca Grace et son initiative. Il ne doute pas un seul instant que l’artiste Decca Grace n’aurait pas dû aller au bout.
La grandeur n’est pas une simple parure, la grandeur est une qualité qui émane de l’âme. En allant au front contre la BAS, Decca Grace a jeté sa grandeur aux orties, elle a humilié trente (30) années de carrière. En avait-elle besoin ? Etait-elle désespérée à ce point de devoir absolument aller chanter dans une salle de fête à la périphérie de Paris, devant quelques dizaines de personnes à 4h du matin ? Grosse déception, venant de celle que je rêvais d’épouser tout petit et qui, aurait pu, selon des bruits dans le hall, être la madame Biya du Cameroun.
L’avocat Amedee Dimitri Touko, a également le même ressentiment : « L’histoire, implacablement, cruellement, donne raison à Valsero : Decca Grace aurait dû annuler sa participation à ce qui s’est finalement révélé comme étant une mascarade préemptée par les vautours de l’ethno-politique camerounaise. Decca Grace s’est faite voler sa couronne par des gens qui n’ont aucun respect pour son public, pour son art, pour son talent… Une réalité mathématique implacable nous parle : Valsero au Zénith devant un public de 7 500 personnes ; Grace dans un hangar miteux devant un public de 43 personnes ».
Il poursuit en disant que « ceux-là même qui prétextant d’un l’idéal de liberté ont poussé cette artiste hors norme, dans le plus grand fiasco événementiel que je connaisse en diaspora, étaient absents… En réalité, les militants des ténèbres de la dictature camerounaise et les disciples du repli identitaire ont vendu leur drogue sur l’honneur de la Diva et l’ont lâché… J’ai eu honte en voyant ça, très honte, d’autant que cet autre cafouillage était précédé d’une grossière modification du lieu du spectacle, deux heures avant son commencement ».