Dans « Le triomphe de Mukom », le personnage central est, comme le titre l’indique, un petit garçon nommé Mukom. Celui-ci mène une vie paisible au village avec ses parents.
Ses déboires commencent le jour où son oncle qui vit en ville arrive et convainc son frère de le laisser rentrer avec Mukom pour l’envoyer à l’école.
Un passage obligé qu’il décrit comme élémentaire pour avoir un avenir radieux.
Tout naïvement, Papa Mukom, son père, accepte. C’est ainsi qu’il se sépare de son fils. Grande est la désillusion du garçon quand il met pied en ville. Il n’habitera pas chez son oncle qu’il ne reverra d’ailleurs jamais.
Vraisemblablement, ce dernier avait conclu un marché avec un habitant de cette ville pour qu’il lui fasse venir du village un enfant physiquement fort qui, sans repos, va se livrer à des travaux ménagers.
Le petit garçon est alors transformé en esclave. Il est coupé de ses parents qui croient qu’il est inscrit à l’école comme convenu. Un jour, le garçon réussit à s’échapper des griffes de ses bourreaux et se retrouve dans la rue.
C’est ainsi qu’un passant le voit et ayant eu pitié de lui, il lui offre un abri.
Par la suite, Mukom qui respire ainsi un air de liberté retrouvée retourne dans son village et devient un fervent défenseur de la lutte contre le trafic des enfants et de l’esclavage.
« Le triomphe de Mukom », œuvre de 32 pages est un véritable livre de poche que l’on peut parcourir en quelques heures. L’auteur de ce roman se dresse comme un farouche opposant au trafic des personnes et à l’esclavage.
Membre du corps judiciaire déployé dans la région de l’Extrême-Nord, il dénonce par la plume le travail des enfants. Son texte est rédigé dans un style simple afin qu’il soit accessible à toutes les couches sociales.
Cet ouvrage paru en janvier 2016 est édité par “Mangwa Foundation”. Il coûte 3000 F.