L’infidélité, ce mal très vieux comme le monde. Un homme s’est fait prendre à son propre jeu d’excitation au dernier degré. Sa femme ne soupçonnait pas grand-chose, c’est lui-même qui s’est jeté dans la gueule du loup, devenant en l’espace de quelques secondes, l’homme dont le troisième pied est le plus célèbre parmi les membres de la famille. Tout le monde a tout vu, comme le narre l’activiste N’zui Manto dans son style comique.
Un mari poste en statut WhatsApp par erreur les images de son Dagobert qu’il voulait envoyer à sa tchiza. « La route n’est jamais longue lorsque le troisième pied court ». C’est par cette excellente métaphore que s’ouvre ce jour votre rubrique préférée, première sur l’actualité des Pays-Bas, sans jeux de mots.
Il est vingt-trois (23) heures dans la capitale économique. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville inondent les rues mais également les envies d’un homme marié couché auprès de son épouse profondément endormie.
Le meilleur plat c’est celui que l’on consomme dehors a-t-on coutume de dire. Sous les draps, la chaleur grimpe. Des textos crus échangés entre l’homme et sa tchiza alimentent les fantasmes les plus explicites.
S’en suivent plusieurs échanges d’images coquines de l’un et l’une. La forêt danse chez monsieur et le gazon synthétique chez sa maîtresse : nul besoin de cours d’anatomie pour identifier de près minou et quequette.
Surexcité et enivré par la rondelette poitrine de son interlocutrice, l’homme marié immortalisant une énième fois sa baramine, la poste en statut croyant l’expédier en privée à sa tchiza. La jouissance tourne aussitôt en impuissance.
Les membres de la famille de l’homme et ses connaissances enregistrent à l’instant les images de son statut WhatsApp. Son épouse à son réveil, recevra dans son téléphone les moments forts du match à huis clos entre celui qui lui avait promis fidélité pour l’éternité et sa concurrente.