Le 'djansang' au Cameroun
Ce n’est pas un secret que l’entrepreneure et influenceuse Carine Mongoue prospère dans la vente de produits éclaircissants. La promotrice de Carimo Empire met sur le marché des médicaments très prisés par les hommes et femmes qui veulent avoir des teints attirants.
Certains d’entre eux sont même prêts à se dépigmenter ou à abandonner leur peau d’origine à travers la technique qu’on appelle communément au pays le "djansang".
Avec l’affaire de la mort du photographe et web comédien Samy Lenwr, beaucoup de doigts accusateurs sont pointés vers Carine Mongoue que la plupart de personnes accusent d’avoir ordonné l’assassinat de la victime.
Pour l’instant l’enquête suit son cours, une vidéo issue d’une caméra de surveillance routière semble montrer que Samy Lenwr a été victime d’un accident de la route. Mais c’est que plusieurs éléments sur les images ne concordent pas, ce qui laisse indiquer que la vidéo a été tripotée.
Jacques Jorel Zang est de ces activistes-là qui serrent l’étreinte autour du cou de Carimo. Cette dernière a récemment partagé des images d’elle accompagnées de la phrase ci-après : « Je consomme ma poudre blanchissante buvable et mon teint est juste waouh ».
Zang n’en demandait pas autant pour remettre une couche supplémentaire : « Je ne sais pas "qui" est ce fantôme qui vend des poudres blanchissantes. Mais j'interpelle vivement le gouvernement du Cameroun et plus particulièrement le ministre de la Santé Malachie Manaouda.
Le "djansang" devient un véritable problème de société au Cameroun et cela doit être combattu contre le grand banditisme. On dirait une allien avec sa peau braisée. Tous les business de djansang doivent être fermées et toutes ces femmes qui font du djansang un business doivent être interpellées. C'est de trop ».
