Je reviens avec un nouveau single, Zôlooo...- Frazy Epien

On l’a découverte à travers des titres comme Copine X et Nanga Boko mais Frazy Epien annonçait tout simplement les couleurs d’une nouvelle donne ; l’artiste vient de mettre sur pied un concept : « Zôlooo » qu’agrémente le rythme BIKOPOP, une création de Frazy elle-même. Elle nous en dit plus

Frazy, bonjour et bonne année.         

Bonne année à vous et à tous les lecteurs de culturebene.

2015 a-t-elle été une année remplie pour vous ?

Je dirais OUI, tant sur le plan émotionnel que professionnel. J’ai pu sortir Copine X, Nanga Boko qui actuellement tourne en boucle, bref, pas mal d’autres projets sont en marmite et sortiront très bientôt.

Justement en parlant de projets, l’un serait sur le point d’éclore… pouvons-nous en savoir plus ?

Oui, c’est tout un concept que je mettrai sur pied. Ce single portera le nom « Zôlooo » qui n’est autre qu’une arnaque ; en fait c’est un mec qui lobe une nana. Zôlooo c’est à référence au petit pont (comme au football), on l’évoque lorsque quelqu’un vous a « eu ». Je sais qu’elles sont nombreuses ces femmes qui se font arnaquer par des mecs sans scrupule.

Et qu’est-ce que ça donne comme orchestration ou sonorité ?

Disons qu’on y retrouve plusieurs rythmes et le nom qui a été arrêté pour désigner cette fusion c’est « bikopop » (afro pop et bikutsi), mais on y ressent des ingrédients Benskin. Je suis originaire du Mbam donc c’est pas trop du bikutsi pur mais plutôt celui influencé par le MbinéMbala.

Pourquoi ce choix forcément ?

Mes choix sont inspirés du fait que je sois danseuse à la base, donc c’est au feeling ; je sens un truc et je me lance…

Et on imagine que cette mayonnaise n’est pas passée par une seule main…

Justement, pas mal d’arrangeurs (dont je tairai les noms) y ont apporté leur touche, mais s’il faille avancer un nom je dirais Lucky +2.

C’est votre troisième single ; pourquoi « que des singles » ?

C’est un choix stratégique, qui permet –je l’espère- au public et à mes fans de me découvrir progressivement, surtout de bien digérer mes chansons. Donc j’ai opté pour le step by step.

Le vidéogramme serait en cours ?

Ça c’est clair ; je suis au pays depuis un peu plus d’une dizaine de jours et tout se fait tranquillement.

Vous revenez très souvent au pays, est-ce à dire que vous ne faites pas confiance aux internationaux ou bien ce sont les moyens qui sont limités ?

Disons que j’aime fonctionner avec les bêtes que je maitrise ; vous savez, de l’autre côté c’est pas évident de maitriser qui est qui et qui fait quoi, mais ici je commence à comprendre les rouages du showbiz et je connais quelques têtes. C’est vrai que ce n’est pas aussi facile mais on tient le bon bout en avançant et en s’entourant des meilleurs.

Donc avec le temps vous savez à peu près comment promouvoir ce troisième single ?

Oui, je gagne en maturité et j’ai compris une chose : il y a de bonnes et de mauvaises personnes, mais pas de temps à perdre avec les mauvaises personnes je préfère avancer avec les bonnes.

Des vœux à adresser à quelques personnes ?

Je souhaite une bonne année à ma famille, à mes fans, surtout à mes Haters (détracteurs) car sans eux je n’aurais pas la motivation d’avancer, à mon nouveau staff -je n’oublie pas mon ancien staff-, à tout le monde tout simplement. J’espère que mon public continuera à me soutenir, à me porter vers le haut. Je compte sur les médias, je vous en prie chers médias, allez-y molo molo, vous savez de quoi je parle…

Bah, vous êtes une « mbenguiste » de quoi vous plaignez-vous ?

Je n’en disconviens pas, mais honnêtement, si un animateur m’en demande trop, et bien qu’il fasse également un bon boulot et non diffuser une ou deux fois et demander des sommes exorbitantes. Bref, j’ai trop bossé avec des farceurs, alors là je préfère me référer aux professionnels.